« Suite à mon audition le 4 novembre dernier par le juge en charge de l’affaire du Foyer de Terre Rouge, je rappelle qu’il est de mon devoir de répondre à la souffrance du chômage en transmettant aux organismes recruteurs les candidatures des Tamponnais qui le sollicitent.
Je précise que la quasi-totalité des Tamponnais reçus lors de ces réceptions publiques sont des personnes à la recherche d’un emploi. Avec plus de 12 000 chômeurs dans la commune, la population du Tampon attend de ses élus des solutions concrètes. Par conséquent, j’estime qu’en plus de l’écoute, la transmission des candidatures à tout organisme employeur, est un devoir que chaque élu se doit de remplir.
Je souligne que la totalité de ces recommandations ont été faites systématiquement sans distinction quant à l’opinion politique des candidats. Ainsi, parmi ces candidatures se trouvent une majorité de personnes qui n’ont jamais été engagées politiquement.
Concernant les candidatures de personnes partageant mes opinions politiques, qui ont été transmises, je considère que ce qui est un devoir envers ceux qui souffrent du chômage, l’est aussi envers des citoyens engagés qui connaissent la même situation et que l’engagement politique ne supprime pas de droits.
Par conséquent, en raison du caractère systématique des transmissions de candidatures, je récuse catégoriquement toute forme de complicité de discrimination pour raison politique.
Pour rappel : il m’est reproché de m’être rendu complice du délit de discrimination en raison des opinions politiques en ce qui concerne la transmission de certaines candidatures. Les faits remontent à 2008-2009 pour lesquels une première audition avait eu lieu 5 mois avant les élections cantonales de 2011 et une seconde à 4 mois des municipales de 2014. »