Le pays est considéré comme l’Eldorado du cacao. Madagascar a accueilli début décembre une dizaine d’agriculteurs réunionnais venus suivre une formation sur l'or brun, à Ambanja. Un déplacement organisé par l’association Cacao Péi, qui cherche à développer cette culture sur l'île, en collaboration avec l'ONG l'Homme et Environnement de Madagascar.
"Itinéraire technique, consignes de plantations, d'entretien, de taille, compréhension de l'écosystème du cacaoyer, bonnes pratiques des cultures, bonnes pratiques dans la partie post-récoltes, conditionnement, fermentation…, tous les aspects ont été abordés avec un programme de formation assez dense sur 6 jours", indique Simon Vienne le président de Cacao Péi.
"La canne en difficulté, le cacao plein d'avenir"
"Itinéraire technique, consignes de plantations, d'entretien, de taille, compréhension de l'écosystème du cacaoyer, bonnes pratiques des cultures, bonnes pratiques dans la partie post-récoltes, conditionnement, fermentation…, tous les aspects ont été abordés avec un programme de formation assez dense sur 6 jours", indique Simon Vienne le président de Cacao Péi.
"La canne en difficulté, le cacao plein d'avenir"

Parmi les agriculteurs y ayant participé, certains veulent se diversifier. D’autres ambitionnent une reconversion. C’est le cas de Roger Narayanin, planteur de canne.
Alors que la filière se prépare à faire face à des difficultés grandissantes avec l’arrivée des quotas sucriers en 2017, pour le sexagénaire, le cacao est au contraire "un secteur plein d’avenir". Sa volonté de se tourner vers l'or brun est aussi liée à des soucis logistiques.
"Mes plantations de canne sont à Saint-Philippe alors que j'habite à Sainte-Suzanne. En période de campagne, ça me fait faire beaucoup de route, alors que j’ai un terrain tout près de chez moi pour le cacao, qui en plus est plat et près d'un ruisseau", explique-t-il. Son objectif, à terme, est de se reconvertir totalement dans la banane et le cacao (avec un peu d'avocat).
Alors que la filière se prépare à faire face à des difficultés grandissantes avec l’arrivée des quotas sucriers en 2017, pour le sexagénaire, le cacao est au contraire "un secteur plein d’avenir". Sa volonté de se tourner vers l'or brun est aussi liée à des soucis logistiques.
"Mes plantations de canne sont à Saint-Philippe alors que j'habite à Sainte-Suzanne. En période de campagne, ça me fait faire beaucoup de route, alors que j’ai un terrain tout près de chez moi pour le cacao, qui en plus est plat et près d'un ruisseau", explique-t-il. Son objectif, à terme, est de se reconvertir totalement dans la banane et le cacao (avec un peu d'avocat).
Si son premier essai de plantation s’est soldé par un échec, il compte bien inverser la tendance dès la fin de la période cyclonique en utilisant les compétences acquises lors de cette formation qu’il juge "très enrichissante" et pour laquelle il n'a pas hésité à manquer une semaine de campagne sucrière.
"Un énorme bénéfice"
Joëlle Dijoux, elle, souhaite continuer dans son activité, tout en l’enrichissant avec le cacao, qu’elle a déjà commencé à planter. Dans la permaculture et l’agroforesterie bio, elle est désormais en recherche de terrains pour étendre son activité. Elle aussi se montre ravie de ce stage "très riche d’informations". "Il y a eu une grande générosité dans le partage des connaissances", souligne-t-elle.
"Ce stage fut d'un énorme bénéfice pour les planteurs. Ils ont non seulement appris la partie technique de la plantation, mais ils ont aussi été sensibilisés sur la partie bio et culture sans intrants", résume Simon Vienne, précisant en outre que cette formation a reçu le soutien de la Préfecture de La Réunion, lors d'un appel à projet émis en fin 2015 par le Fonds de Coopération Régionale 2016.
"Un énorme bénéfice"
Joëlle Dijoux, elle, souhaite continuer dans son activité, tout en l’enrichissant avec le cacao, qu’elle a déjà commencé à planter. Dans la permaculture et l’agroforesterie bio, elle est désormais en recherche de terrains pour étendre son activité. Elle aussi se montre ravie de ce stage "très riche d’informations". "Il y a eu une grande générosité dans le partage des connaissances", souligne-t-elle.
"Ce stage fut d'un énorme bénéfice pour les planteurs. Ils ont non seulement appris la partie technique de la plantation, mais ils ont aussi été sensibilisés sur la partie bio et culture sans intrants", résume Simon Vienne, précisant en outre que cette formation a reçu le soutien de la Préfecture de La Réunion, lors d'un appel à projet émis en fin 2015 par le Fonds de Coopération Régionale 2016.
Cacao Péi espère désormais "disposer des soutiens nécessaires pour que la taille critique des plantations soit atteinte d'ici 2017, avec un objectif de 10 hectares pour lancer un cycle récurrent de production et de fourniture aux clients demandeurs".
