Revenir à la rubrique : Société

Formation agent sûreté aéroportuaire: Les élèves dénoncent des frais de ‘recyclage’ non communiqués

Plusieurs élèves issus de la formation pour devenir agent de sûreté aéroportuaire dénoncent une mauvaise information de la part de leur centre de formation Camas. Après un coût initial de 2333 euros, ces élèves ont été invités à payer par la suite 480,20 euros tous les six mois. En effet, le diplôme aurait une durée de validité […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 08 avril 2019 à 15H24

Plusieurs élèves issus de la formation pour devenir agent de sûreté aéroportuaire dénoncent une mauvaise information de la part de leur centre de formation Camas. Après un coût initial de 2333 euros, ces élèves ont été invités à payer par la suite 480,20 euros tous les six mois. En effet, le diplôme aurait une durée de validité limitée, dont les premiers concernés n’auraient pas été informés. 

Selon eux, si au bout de six mois après l’obtention de son diplôme, l’élève n’a pas réussi à avoir un emploi, il est contraint de ‘recycler’ sa formation afin de rester dans la course. Autrement dit une mini formation de 35 heures étalées sur 5 jours, pour un coût total de 480,20 euros. 

Et si, dans les six mois à venir, le diplômé n’a toujours pas été embauché, il devra de nouveau recycler sa formation, et ainsi de suite… Certains élèves sont ainsi tombés de haut. D’autant que la partie initiale de 2333 euros peut être prise en charge par Pôle Emploi, une aubaine pour les chercheurs d’emplois les plus en difficulté qui pensaient pouvoir passer une formation et obtenir un emploi sans débourser un centime. 

La directrice de Camas nous répond 

Les élèves en question ne contestent pas réellement le fait de payer car ils ont conscience de l’importance et des responsabilités d’un agent de sûreté aéroportuaire. Cependant ils reprochent au centre formation de ne pas avoir été clair d’emblée sur cette partie. Ces frais supplémentaires n’auraient jamais été évoqués et n’apparaîtraient sur aucun papier d’inscription.

Christelle Barel, directrice générale de Camas, nous affirme que « les élèves étaient au courant de ces ‘recyclages’, mais ils ne sont en aucun cas obligatoires ». Elle déclare que « c’est pour un maintien de compétences, mais l’élève ne perd pas son diplôme ». Selon elle, les diplômés font ces recyclages car ils pensent avoir plus de chances à l’embauche, or « cela n’a jamais été un frein à l’embauche ». De plus, ce n’est pas la seule formation concernée par ces ‘recyclages’. 

La formation est longue, il faut déjà près de 4 mois rien que pour y entrer : « 1 mois pour obtenir un numéro du CNAPS, 1 mois et demi pour la certification et 1 dernier mois pour obtenir la carte professionnelle, et c’est cette carte professionnelle qui intéresse surtout les entreprises ». Les entreprises préfèrent avoir des personnes ayant acquis ces 210 heures de formation, des profils difficiles à trouver. Ce sont elles qui proposeront donc d’emblée le recyclage tous les six mois à leurs nouveaux employés. 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Médailles de l’Engagement : Un policier réunionnais récompensé par la MGP

Lors de la 3e cérémonie des Médailles de l’Engagement, la mutuelle MGP a honoré 36 policiers pour leurs actions notables. Parmi eux, on retrouve le Réunionnais Alexandre V. de La Réunion, récompensé pour avoir fondé le Moufia Boxing Club à Saint-Denis, un club inclusif servant divers groupes sociaux, dont des policiers, des personnes porteuses de handicap et des jeunes marginalisés.

A La Réunion, 55 millions d’euros d’impôts ont été collectés en 2023 suite à des contrôles fiscaux

L’an dernier, sur les 536.000 foyers réunionnais qui ont rempli leur déclaration d’impôts sur le revenu, 92% l’on fait sur internet. Selon la Direction régionale des finances publiques, les fraudes constatées lors des contrôles fiscaux concernent principalement les entreprises. La nouvelle campagne déclarative des revenus, qui a débuté ce lundi 15 avril, verra l’intensification de la lutte contre la fraude via l’utilisation de logiciels informatiques et le croisement de données.

La Poste et la SEOR s’associent pour la création d’un Refuge Péi

La SEOR et la Plateforme Industrielle du Courrier de Saint-Denis ont collaboré pour transformer cette dernière en « site pilote » du programme Refuges LPO Péi en 2023, s’engageant à protéger la biodiversité locale et à sensibiliser les employés à la préservation de la faune et de la flore.

Des fermetures nocturnes à prévoir sur le boulevard Sud

Sur la RN6 boulevard Sud à Saint-Denis, pour permettre des travaux de fouille pour le raccordement au réseau électrique, la circulation sera interdite sur la contre-allée de la tranchée couverte Mazagran Doret dans le sens Nord/Ouest, de 20h à 5h les nuits du lundi 15 au mercredi 17 avril. Une déviation sera mise en place par la voirie communale.

Les Chroniques de tonton Jules #170

L’attaque de l’Iran sur Israël, la riposte prévisible d’Israël sur Téhéran, je ne vous en parlerai pas : toute la presse le fait et le fait bien. Mais encore faudrait-il, pour être informés, que vous écoutiez les radios, que vous lisiez les journaux, y compris en ligne, que vous visionniez les JT. Attention : je n’ai rien contre les réseaux dits sociaux mais ces derniers démolissent les neurones, le libre-arbitre et la raison critique : on avale le pré-cuit, on ne pense plus. Et ce sont bien ces derniers, libre-arbitre et raison critique qui nous distinguent de la paramécie.

Nos journalistes, je veux dire « nos vrais journalistes », contrôlent dix fois une information avant de la mettre en ligne. Les « faux journalistes », parés du nom d’influenceurs, ne vérifient jamais rien, comptant sur notre seule passivité. On constate alors que les bonobos et colibris nous surpassent côté cellules grises.

Je me contenterai, comme depuis pas mal de temps, de l’actualité courante ; laquelle contient suffisamment de quoi se lamenter, geindre ou s’esclaffer.

Fé roulé Férrère !