
"Les clubs doivent entrer en résistance"
La période que nous vivons est hors norme et le football s’est arrêté, comme de nombreuses activités, pour faire de notre santé, la priorité, et c’est bien normal. Depuis le confinement, l’ensemble des activités et compétitions gérées par la Fédération Française de Football, ses ligues et ses districts, sur l'ensemble du territoire est suspendu.
Les activités liées au football reprendront dès que les conditions sanitaires le permettront.
Comme pour beaucoup d’entreprises et d’associations, les conséquences économiques vont être très importantes et nos clubs, particulièrement endettés à la Réunion, vont se trouver encore davantage en difficulté.
La plupart des responsables de la FFF, le Président de notre Ligue, ne doivent plus prendre des décisions qui nous concernent tous sans prendre le temps du dialogue et de la concertation.
Les dirigeants des clubs amateurs doivent enfin pouvoir s'exprimer, être écoutés, être entendus sur leurs besoins et leurs attentes prioritaires.
C’est pourquoi, en situation de «légitime défense», le football amateur a choisi de s'organiser et d'unir ses forces pour entrer en résistance. Un collectif de plus de 3000 clubs s'est constitué en métropole. La presse nationale se fait le relais du mécontentement général face aux décisions injustes et arbitraires qui frappent les clubs suite à l'arrêt des championnats en métropole. Des recours en justice et devant le CNOSF ont été engagés.
De nombreux élus parlementaires, toutes tendances confondues, ont été interpellés et ont relayé la grande détresse du football amateur auprès de Madame la Ministre des Sports. Madame la Député Nadia Ramassamy, Présidente de l'intergroupe parlementaire des outre-mer, s'est associée à cette démarche, et nous en la remercions.
Face à l'inertie de nos institutions de tutelle, il faut changer les lois et obtenir enfin, une vraie démocratie.
Les clubs Réunionnais doivent également avoir le courage d'entrer en résistance !
-en demandant le remboursement intégral des sommes versées à la Ligue (engagements des équipes et licences) pour une saison qui devait officiellement commencer le 1er janvier 2020 et qui ne verra pas le jour avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Un nouvel appel à engagement sera réalisé au moment opportun et seulement pour les clubs en capacité de repartir.
-en refusant de poser le moindre pied sur le terrain sans qu'au préalable, une grande concertation sur les conditions sanitaires de la reprise soit réalisée. Doivent-être consultés: les clubs, les éducateurs, les joueurs (ou leurs parents), les arbitres, les municipalités.
Le débat actuel sur le calendrier ne doit pas relever d'une simple posture opportuniste politique, il ne doit pas constituer une ligne de démarcation entre les « pro » et les « anti » ETHEVE. Ce débat doit s'imbriquer dans une réflexion beaucoup plus large incluant la féminisation, le financement, les compétitions, l'arbitrage, la vie des clubs et la valorisation du bénévolat, le rôle social et citoyen du football. Cette réflexion globale étant elle-même assujettie à une vision rénovée de LA GOUVERNANCE.
Ainsi, l'AFFA appelle de ses vœux, l'organisation dès que possible dans toutes les ligues métropolitaines et d'outre-mer, des "États généraux du Football" associant tous les acteurs du football, pour débattre de ces grands enjeux.
La période que nous vivons est hors norme et le football s’est arrêté, comme de nombreuses activités, pour faire de notre santé, la priorité, et c’est bien normal. Depuis le confinement, l’ensemble des activités et compétitions gérées par la Fédération Française de Football, ses ligues et ses districts, sur l'ensemble du territoire est suspendu.
Les activités liées au football reprendront dès que les conditions sanitaires le permettront.
Comme pour beaucoup d’entreprises et d’associations, les conséquences économiques vont être très importantes et nos clubs, particulièrement endettés à la Réunion, vont se trouver encore davantage en difficulté.
La plupart des responsables de la FFF, le Président de notre Ligue, ne doivent plus prendre des décisions qui nous concernent tous sans prendre le temps du dialogue et de la concertation.
Les dirigeants des clubs amateurs doivent enfin pouvoir s'exprimer, être écoutés, être entendus sur leurs besoins et leurs attentes prioritaires.
C’est pourquoi, en situation de «légitime défense», le football amateur a choisi de s'organiser et d'unir ses forces pour entrer en résistance. Un collectif de plus de 3000 clubs s'est constitué en métropole. La presse nationale se fait le relais du mécontentement général face aux décisions injustes et arbitraires qui frappent les clubs suite à l'arrêt des championnats en métropole. Des recours en justice et devant le CNOSF ont été engagés.
De nombreux élus parlementaires, toutes tendances confondues, ont été interpellés et ont relayé la grande détresse du football amateur auprès de Madame la Ministre des Sports. Madame la Député Nadia Ramassamy, Présidente de l'intergroupe parlementaire des outre-mer, s'est associée à cette démarche, et nous en la remercions.
Face à l'inertie de nos institutions de tutelle, il faut changer les lois et obtenir enfin, une vraie démocratie.
Les clubs Réunionnais doivent également avoir le courage d'entrer en résistance !
-en demandant le remboursement intégral des sommes versées à la Ligue (engagements des équipes et licences) pour une saison qui devait officiellement commencer le 1er janvier 2020 et qui ne verra pas le jour avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Un nouvel appel à engagement sera réalisé au moment opportun et seulement pour les clubs en capacité de repartir.
-en refusant de poser le moindre pied sur le terrain sans qu'au préalable, une grande concertation sur les conditions sanitaires de la reprise soit réalisée. Doivent-être consultés: les clubs, les éducateurs, les joueurs (ou leurs parents), les arbitres, les municipalités.
Le débat actuel sur le calendrier ne doit pas relever d'une simple posture opportuniste politique, il ne doit pas constituer une ligne de démarcation entre les « pro » et les « anti » ETHEVE. Ce débat doit s'imbriquer dans une réflexion beaucoup plus large incluant la féminisation, le financement, les compétitions, l'arbitrage, la vie des clubs et la valorisation du bénévolat, le rôle social et citoyen du football. Cette réflexion globale étant elle-même assujettie à une vision rénovée de LA GOUVERNANCE.
Ainsi, l'AFFA appelle de ses vœux, l'organisation dès que possible dans toutes les ligues métropolitaines et d'outre-mer, des "États généraux du Football" associant tous les acteurs du football, pour débattre de ces grands enjeux.