200 personnes selon la police, 350 à 400 selon les syndicats… Un chiffre, quoi qu’il en soit, peu flambant pour ce relai péi de la manifestation nationale de la fonction publique. L’ambiance est calme dans les jardins de la préfecture, les uns et les autres discutant ici et là. Seule la sono rompt avec la tranquillité des manifestants…
Pour autant, la question des bas salaires est une affaire prise au sérieux. Les personnes présentes regrettent l’attitude du gouvernement et s’interrogent sur l’avenir des salariés. Pour les représentants syndicaux, la raison de cette faible mobilisation est évidente : « Comment demander à des personnes qui ont des bas salaires de manquer encore une journée de travail pour venir manifester dans les jardins de la Préfecture? Nous sommes là pour les représenter et dire stop », a déclaré ce matin Christian Picard, représentant de la FSU.
Une audience a été demandée par l’intersyndicale afin qu’elle puisse faire part de ses revendications à un membre de la Préfecture, représentant de l’Etat. Mais le rendez-vous attendu de tous est celui de l’intersyndicale au niveau national qui devrait rencontrer dans quelques heures, François Baroin, ministre du budget.cg[