Après 8 années de déficit - 9 millions d’euros en 2014 - et un redressement budgétaire, la commune de Saint-Louis sort timidement du rouge. Avec un résultat excédentaire de 56 000 euros, le maire Patrick Malet a annoncé ce mardi, veille de conseil municipal, "la résorption totale du déficit de la section de fonctionnement au 31 décembre 2017". Un objectif fixé par la Chambre régionale des comptes "atteint avec un an d’avance grâce à des efforts drastiques", notamment en matière d’embauches et "d’optimisation des recettes", s'est réjoui l'édile.
La commune toujours sous observation de la CRC présente donc pour la dernière fois son compte administratif et budget principal. Passant de 5 millions de déficit en 2016 à 1 million, " la section d’investissement n’est pas non plus en reste", s’est félicité Serge Lombardie, adjoint délégué aux finances et au budget.
Pas encore de baisse des impôts cette année
Pour autant la route est encore longue. Les impôts ne baisseront malheureusement pas cette année, possiblement en 2019. En cause, les tempêtes et intempéries de ce début d’année qui ont fortement endommagé les voiries et le bâti communal. Héritage, a insisté Patrick Malet, "d’une politique désastreuse et à mon sens irresponsable de la mandature précédente en matière d’investissement".
En 2018, la majorité actuelle prévoit 4,4 millions d’euros pour le réseau routier et d’eaux pluviales et poursuit son programme de rénovation des écoles pour 3,6 millions d’euros. L’accent devrait également être mis sur l’action sociale, l’amélioration du cadre de vie avec la rénovation du quartier du Gol et la sécurisation du littoral de l’Etang du Gol. Le budget d'investissement 2018 devrait tourner autour des 12 millions d’euros.
"2018 sera également l’année de la structuration de notre administration", a ajouté Emmanuelle Sinacouty, première adjointe. En termes de management, la majorité entend "pacifier les relations entre les politiques et les administratifs" en clarifiant notamment les rôles de chacun.
En ce qui concerne l’avenir de la 25e commune, "le tribunal administratif a tranché, ce n’est pas de notre chef", a déclaré Patrick Malet qui indique qu’un pôle d’administratifs va être mis en place pour "réactualiser les données fiscales, la répartition du personnel et des biens".
La commune toujours sous observation de la CRC présente donc pour la dernière fois son compte administratif et budget principal. Passant de 5 millions de déficit en 2016 à 1 million, " la section d’investissement n’est pas non plus en reste", s’est félicité Serge Lombardie, adjoint délégué aux finances et au budget.
Pas encore de baisse des impôts cette année
Pour autant la route est encore longue. Les impôts ne baisseront malheureusement pas cette année, possiblement en 2019. En cause, les tempêtes et intempéries de ce début d’année qui ont fortement endommagé les voiries et le bâti communal. Héritage, a insisté Patrick Malet, "d’une politique désastreuse et à mon sens irresponsable de la mandature précédente en matière d’investissement".
En 2018, la majorité actuelle prévoit 4,4 millions d’euros pour le réseau routier et d’eaux pluviales et poursuit son programme de rénovation des écoles pour 3,6 millions d’euros. L’accent devrait également être mis sur l’action sociale, l’amélioration du cadre de vie avec la rénovation du quartier du Gol et la sécurisation du littoral de l’Etang du Gol. Le budget d'investissement 2018 devrait tourner autour des 12 millions d’euros.
"2018 sera également l’année de la structuration de notre administration", a ajouté Emmanuelle Sinacouty, première adjointe. En termes de management, la majorité entend "pacifier les relations entre les politiques et les administratifs" en clarifiant notamment les rôles de chacun.
En ce qui concerne l’avenir de la 25e commune, "le tribunal administratif a tranché, ce n’est pas de notre chef", a déclaré Patrick Malet qui indique qu’un pôle d’administratifs va être mis en place pour "réactualiser les données fiscales, la répartition du personnel et des biens".