L'isolement de Riad Ben Cheick vient d'être jugé illégal par le juge administratif. Il reviendra à l'administration pénitentiaire de revoir les modalités de détention du détenu. Le tribunal administratif est allé dans le sens du recours intenté par son avocat).
Le 16 août, le tribunal administratif examinait sa demande de levée de placement à l’isolement. Me Normane Omarjee avait préalablement déposé, auprès de l'administration pénitentiaire, trois requêtes pour accéder à une détention classique de son client. Ce dernier avait été placé à l’isolement au centre pénitentiaire de Domenjod.
Une détention provisoire qui a commencé le 3 octobre 2017, juste après son interpellation à son domicile de Saint-Louis.
En onze mois, Riad ben cheikh a entamé plusieurs grèves de la faim au sein de sa cellule, afin d’attirer l’attention de l’administration sur son sort, mais ces actions n’ont pas permis un fléchissement de l’administration pénitentiaire. Le risque invoqué par l’autorité : le risque de prosélytisme auquel pourrait s’adonner le détenu dans ses interactions avec les autres prisonniers.
Depuis l’examen de son recours par le juge administratif début août, un nouvel élément est venu alimenter ce risque. Riad Ben Cheick a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre la jeudi dernier pour apologie du terrorisme via les réseaux sociaux et outrage à des policiers.
Le fiché S a été condamné à 4 ans de prison, dont une année consécutive à la révocation d'un sursis prononcé lors d’une précédente condamnation pour terrorisme, cette fois devant le tribunal de Paris en 2015.
Le 16 août, le tribunal administratif examinait sa demande de levée de placement à l’isolement. Me Normane Omarjee avait préalablement déposé, auprès de l'administration pénitentiaire, trois requêtes pour accéder à une détention classique de son client. Ce dernier avait été placé à l’isolement au centre pénitentiaire de Domenjod.
Une détention provisoire qui a commencé le 3 octobre 2017, juste après son interpellation à son domicile de Saint-Louis.
En onze mois, Riad ben cheikh a entamé plusieurs grèves de la faim au sein de sa cellule, afin d’attirer l’attention de l’administration sur son sort, mais ces actions n’ont pas permis un fléchissement de l’administration pénitentiaire. Le risque invoqué par l’autorité : le risque de prosélytisme auquel pourrait s’adonner le détenu dans ses interactions avec les autres prisonniers.
Depuis l’examen de son recours par le juge administratif début août, un nouvel élément est venu alimenter ce risque. Riad Ben Cheick a été condamné par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre la jeudi dernier pour apologie du terrorisme via les réseaux sociaux et outrage à des policiers.
Le fiché S a été condamné à 4 ans de prison, dont une année consécutive à la révocation d'un sursis prononcé lors d’une précédente condamnation pour terrorisme, cette fois devant le tribunal de Paris en 2015.