Depuis près d’une semaine, l’usine de Bois Rouge était bloquée suite au mécontentement des planteurs. Ces derniers dénonçaient le protocole de mesure en richesse de la canne en raison d’une sonde défectueuse. Tous réclamaient une indemnisation sur la perte de richesse par tonne (estimée à 5 euros par tonne). Après un énième jour de blocage, une nouvelle réunion s’est tenue hier entre le CTICS, les planteurs, les délégations syndicales et les usiniers.
A la sortie de l’entrevue, un accord a été trouvé. L’usine de Bois-Rouge reprend du service normalement ce matin. Un expert va être mandaté par l’Etat et aura pour tâche d’évaluer les pertes liées à la sonde défectueuse. Il devra « veiller à la bonne application du protocole« , souligne le Quotidien, sur la mesure en richesse de la canne à sucre. Mais l’accord ne convient pas à Vital Payet, porte-parole des planteurs en colère. Si le blocage n’est plus de mise, le combat ne s’arrête pas pour l’agriculteur de l’Est.
C’est que l’accord trouvé hier ne prévoit pas une indemnisation rétroactive des pertes en point de richesse. Malgré tout la majorité des planteurs étaient unanimes pour une seule chose, livrer au plus vite leurs cannes coupées et qui attendent dans les champs au soleil.
La CGPER a estimé à 500.000 euros les pertes pour les agriculteurs et à 60.000 tonnes de cannes en souffrance depuis la paralysie de l’usine de Bois-Rouge, explique le journal.