
"La lutte a été exemplaire", lâche Jacques Bhugon, secrétaire général de la CGTR Auto-moto. Après 13 jours de conflits à Automobiles Réunion, distributeur de la marque Renault pour le compte du groupe Hayot, et une réunion NAO de plus de trois heures, les syndicats ont fini par accepter les propositions de la direction: une revalorisation de 1,3% sur les salaires.
"On savait à qui on avait à faire en face de nous. Mais les grévistes sortent la tête haute de ce conflit même si nos revendications n'ont pas été acceptées", poursuit Jacques Bhugon. En plus de la revalorisation, la direction a accepté d'étaler les retenues salariales, liées à la grève, sur les deux prochains mois.
Une proposition qui reste tout de même loin des revendications initiales des grévistes qui demandaient 35 euros brut et une prime de 650 euros. Mais les syndicats attendent désormais le résultat de l'expertise comptable menée par le cabinet ACCE pour revenir "à la charge" sur la question des primes. "De notre côté nous avons eu des informations comptables comme quoi la société faisait 5 millions d'euros de bénéfices. Maintenant on attend de voir les résultats de l'audit", précise Jacques Bhugon.
Dès demain, les salariés de Renault reprendront leur activité normalement.
"On savait à qui on avait à faire en face de nous. Mais les grévistes sortent la tête haute de ce conflit même si nos revendications n'ont pas été acceptées", poursuit Jacques Bhugon. En plus de la revalorisation, la direction a accepté d'étaler les retenues salariales, liées à la grève, sur les deux prochains mois.
Une proposition qui reste tout de même loin des revendications initiales des grévistes qui demandaient 35 euros brut et une prime de 650 euros. Mais les syndicats attendent désormais le résultat de l'expertise comptable menée par le cabinet ACCE pour revenir "à la charge" sur la question des primes. "De notre côté nous avons eu des informations comptables comme quoi la société faisait 5 millions d'euros de bénéfices. Maintenant on attend de voir les résultats de l'audit", précise Jacques Bhugon.
Dès demain, les salariés de Renault reprendront leur activité normalement.