Les planteurs et industriels devaient se retrouver ce mardi dans les locaux de la Direction de l’agriculture à Saint-Denis. Une réunion qui a commencé dans un climat tendu après le tour de force des agriculteurs depuis ce matin, avec des [opérations escargots]urlblank:http://www.zinfos974.com/Planteurs-en-colere-Operations-escargot-ce-mardi_a115107.html initiées de l’Est jusqu’au Barachois. Planteurs et représentants de l’état sont entrés en négociation aux alentours de 14h30.
Peu après 15h, des rumeurs d’annulation de réunion ont suscité quelques nouvelles tensions. Les négociations ont bel et bien été annulées par les syndicats et les représentants de l’Etat, Tereos n’étant pas présent.
« S’il y a échec des négociations, c’est de la faute de Tereos »
« On n’a pas de motif, explique Frédéric Vienne, c’est dommage, tous les syndicats font des efforts pour venir à la table des négociations et avoir des propositions ». Pour la FDSEA, « Tereos doit prendre ses responsabilités ». Et d’ajouter : « Le responsable de cet échec, c’est Tereos ».
Jean-Bernard Gonthier, président de la Chambre d’agriculture estime de son côté que les aides de l’Etat devraient revenir directement aux agriculteurs, sans passer par Tereos. « Ils nous méprisent, on doit à tout prix faire quelque chose. Tereos a donné un coup de sabre à la filière canne en refusant de venir à la table des négocations », déplore-t-il. Et de conclure : « Il n’y aura pas de campagne tant qu’il n’y aura pas de signature de convention ».
De nouveaux blocages
Planteurs réfléchissent à la suite à donner à leur mouvement. Ils préviennent : « Les actions vont être dures ». Un convoi de planteurs s’est est retourné vers la préfecture.
De nouvelles difficultés de circulation sont à prévoir. Vers 17h, les planteurs ont à nouveau entrepris de bloquer l’entrée Ouest de Saint-Denis, au niveau du rond-point de la sortie de la Route du Littoral. Un barrage filtrant est mis en place dans les deux sens de circulation. Il est conseillé d’emprunter la RN6 Boulevard Sud.
Jeudi dernier, les représentants syndicaux des planteurs et les usiniers s’étaient quittés sur un point de désaccord crucial ; celui de la revalorisation de la part qui doit revenir aux planteurs.
Alors que ces derniers réclament 6 euros d’augmentation, l’industriel Tereos avait mis sur la table 49 centimes d’augmentation. Une forme de mépris avaient jugé les planteurs qui tablent donc sur une revalorisation du prix de la tonne de canne actuellement fixé à 39,09 euros.
Jeudi 1er juin : Tereos : « Nous avons fait une première proposition économiquement soutenable »