“Ces filets d’exclusion mesurent 3,70m pour une profondeur maximale de 2,50m. À l’image des filets installés aux Roches Noires et à Boucan Canot, ils résistent à la problématique requin. Dans cette baie, ce sont 5 000m2 soit l’équivalent de deux piscines olympiques couverts par les filets. Cette première phase a pour objectif d’optimiser la baignade en mesurant le temps de déploiement et de repli des filets, on sonde leur efficacité”, évoque Willy Cail directeur du CSR. Six mois seront ainsi nécessaires pour cette phase de tests et, si les résultats sont concluants, les premiers baigneurs pourront y piquer une tête en 2023.
En renfort des filets, d’autres outils complémentaires de surveillance ont été installés comme les caméras autonomes sur bouées alimentées par l’énergie solaire. Une première caméra a été installée aux Roches Noires. Grâce à des capteurs, la turbidité de l’eau par exemple peut être mesurée en temps réelle. “L’intelligence artificielle permet également de détecter des requins grâce à leur nage particulière, l’alerte est alors immédiate. Les Maîtres Nageurs Sauveteurs sont immédiatement avertis”, précise Willy Cail directeur du CSR. En attendant le grand plongeon dans la baie, plusieurs étapes devront être validées avant son déploiement. La seconde phase, qui débutera en janvier prochain, consistera à une mise à l’eau plus longue pour des tests en condition réelle.