« Sur 10, on évalue ce risque entre 7 et 8, étant donné les nombreux échanges entre La Réunion et ces deux îles », explique en effet Olivier Esnault, vétérinaire au sein du Groupement de Défense Sanitaire (GDS). « Le risque provient des voyageurs. Le virus peut se trouver par exemple sur des vêtements, des chaussures, et être ramené ici par les passagers. Il peut aussi se trouver dans de la viande crue ou mal cuite », précise-t-il rappelant qu’il est interdit de ramener des denrées d’origine animale.
« Il faut respecter les mesures de bio-sécurité »
Si elle ne présente pas de danger pour la santé de l’homme, pour les éleveurs, l’arrivée de cette maladie sur notre île serait catastrophique. « Lorsqu’une bête est malade, il faut abattre tout le troupeau, c’est la règle fixée par l’Etat », souligne le vétérinaire, alors que cette pathologie est particulièrement contagieuse.
Pour éviter que les bêtes réunionnaises ne soient contaminées, des mesures de prévention sont mises en oeuvre. « Il faut respecter les mesures de bio-sécurité. Tous les personnels qui rentrent dans des élevages doivent porter des équipements spéciaux, les éleveurs doivent s’équiper d’un pédiluve pour désinfecter les bottes et tenir un registre des visiteurs », détaille Olivier Esnault.
Une vigilance plus que nécessaire eu égard aux conséquences désastreuses de la fièvre aphteuse.
—
Sur le même thème :
[Fièvre aphteuse à Maurice et à Rodrigues : La préfecture de La Réunion met en garde]urlblank:http://www.zinfos974.com/Fievre-aphteuse-a-Maurice-et-Rodrigues-La-prefecture-de-La-Reunion-met-en-garde_a104169.html
[Fièvre aphteuse à Maurice : La cruauté de l’abattage des bêtes]urlblank:http://www.zinfos974.com/Fievre-aphteuse-a-Rodrigues-La-cruaute-de-l-abattage-des-betes_a104168.html