À la barre, le prévenu reconnait les faits mais rappelle avec insistance à la présidente que la victime était aussi, voire plus, alcoolisée que lui. Les faits sont aussi graves qu'ils sont simples : le couple est en soirée et lui veut partir. Elle s'amuse et refuse de partir. Ils sortent, s'embrouillent et il lui assène une gifle qu'elle lui rend immédiatement. Un témoin passe en voiture, la voit hurlant à terre et appelle la gendarmerie.
Reconnaissant sa problématique à l'alcool, il explique, désabusé, à la présidente : "Je passe ma vie à entrer et sortir de prison". En effet, avec 9 mentions au casier, il n'a écopé que de peines fermes depuis 2015, pas un sursis ne lui a été accordé.
"Un témoin passe en voiture et, voyant la victime au sol crier au secours, appelle les gendarmes", indique la procureure. Elle poursuit : "Ils fêtaient l'absence d'incarcération d'un cousin, quelle ironie du sort ! Ce soir-là, il n'a pas réussi à se maîtriser alors qu'il a déjà été condamné pour violences. Je requiers 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis ainsi que le maintien en détention".
"Les deux s'adonnent à l'alcool et se battent. Il reconnaît les faits et de plus, il est cohérent sur sa situation et son addiction. Il est important de le suivre pour le réinsérer et éviter la récidive", plaide la défense.
Si le tribunal maintient le prévenu en détention pour 6 mois, il pourra bénéficier cette fois de 6 mois de sursis probatoire avec des obligations de soins, de travail et une interdiction de contact avec la victime.
Reconnaissant sa problématique à l'alcool, il explique, désabusé, à la présidente : "Je passe ma vie à entrer et sortir de prison". En effet, avec 9 mentions au casier, il n'a écopé que de peines fermes depuis 2015, pas un sursis ne lui a été accordé.
"Un témoin passe en voiture et, voyant la victime au sol crier au secours, appelle les gendarmes", indique la procureure. Elle poursuit : "Ils fêtaient l'absence d'incarcération d'un cousin, quelle ironie du sort ! Ce soir-là, il n'a pas réussi à se maîtriser alors qu'il a déjà été condamné pour violences. Je requiers 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis ainsi que le maintien en détention".
"Les deux s'adonnent à l'alcool et se battent. Il reconnaît les faits et de plus, il est cohérent sur sa situation et son addiction. Il est important de le suivre pour le réinsérer et éviter la récidive", plaide la défense.
Si le tribunal maintient le prévenu en détention pour 6 mois, il pourra bénéficier cette fois de 6 mois de sursis probatoire avec des obligations de soins, de travail et une interdiction de contact avec la victime.