
Alors que la rentrée scolaire vient juste de débuter, David Lorion tient à s’élever avec fermeté contre la décision prise par les services du rectorat de La Réunion de fermer dix classes d’élémentaire et de maternelle à La Possession, Le Port, le Bras-Panon, Saint-Benoit, Saint-Denis, Saint-Leu et Saint-Louis. Décision étonnamment prise alors qu’à l’inverse d’autres écoles, notamment à Saint-Denis et au Tampon, demandent des ouvertures supplémentaires en raison de classes surchargées.
Ces fermetures sont d’autant plus inadmissibles qu’elles concernent des établissements classés en Réseau d’Education Prioritaire renforcée (REP+). La décision du Rectorat est en totale contradiction avec la volonté affichée par le Ministre de l’Education nationale de lutter contre les inégalités en concentrant son action sur les territoires où il y a de plus de difficultés scolaires – les zones classées en REP et REP renforcée – ainsi que sur l’acquisition du langage en primaire, clé de la future réussite scolaire.
Ce sont donc les enfants des familles les plus modestes qui vont donc être touchées par ces dispositions injustes. Cela provoque aussi la désorganisation du corps enseignant qui a le sentiment d’être une simple variable d’ajustement dans la gestion comptable des effectifs. Ce n’est certainement pas ainsi que l’on va bâtir "l’école de la confiance" voulue par le ministre Jean-Michel Blanquer.
David Lorion en appelle au Recteur afin qu’il reconsidère rapidement la décision de fermeture de ces classes et que la rentrée puisse enfin se dérouler dans de bonnes conditions.
Ces fermetures sont d’autant plus inadmissibles qu’elles concernent des établissements classés en Réseau d’Education Prioritaire renforcée (REP+). La décision du Rectorat est en totale contradiction avec la volonté affichée par le Ministre de l’Education nationale de lutter contre les inégalités en concentrant son action sur les territoires où il y a de plus de difficultés scolaires – les zones classées en REP et REP renforcée – ainsi que sur l’acquisition du langage en primaire, clé de la future réussite scolaire.
Ce sont donc les enfants des familles les plus modestes qui vont donc être touchées par ces dispositions injustes. Cela provoque aussi la désorganisation du corps enseignant qui a le sentiment d’être une simple variable d’ajustement dans la gestion comptable des effectifs. Ce n’est certainement pas ainsi que l’on va bâtir "l’école de la confiance" voulue par le ministre Jean-Michel Blanquer.
David Lorion en appelle au Recteur afin qu’il reconsidère rapidement la décision de fermeture de ces classes et que la rentrée puisse enfin se dérouler dans de bonnes conditions.