Revenir à la rubrique : Société

Fermeture administrative de boîte de nuit : Le préfet ne négociera pas sur la sécurité

Le préfet de La Réunion s'est entretenu avec les gérants de boîtes de nuit qui sont montés au créneau suite à la fermeture administrative d'un des établissements. Voici le communiqué de la préfecture :

Ecrit par NP – le vendredi 29 avril 2022 à 17H22

Respect des conditions de sécurité dans les Établissements Recevant du Public
 
Le préfet réaffirme que la sécurité dans tous les Établissements Recevant du Public n’est pas négociable.

La réouverture des établissements de nuit était conditionnée à la convocation de la commission de sécurité par les gérants des établissements. Une tolérance a été accordée par le préfet afin de permettre aux établissements fermés en raison des mesures sanitaires de pouvoir ouvrir rapidement, à la condition de s’engager à convoquer cette commission dans un délai très court. Force est de constater qu’un certain nombre d’établissements n’ont soit pas convoqué cette commission de sécurité, ou ne présentent plus les conditions de sécurité d’accueil du public nécessaires.

De plus, ces dernières semaines, des débordements avec troubles à l’ordre public ont été constatés aux abords des établissements de nuit notamment durant le week-end de Pâques.

Les capacités d’accueil de certains ERP ont été largement dépassées, ce qui présente des dangers pour la sécurité de la clientèle. Il convient de noter que l’établissement qui a fait l’objet d’une fermeture administrative par la mairie de Saint-Paul ne respectait pas ses obligations en termes de sécurité et d’accueil du public.

La réunion qui s’est tenue cet après-midi visait avant tout à rappeler la réglementation en vigueur et les obligations à respecter pour tous les établissements de nuit, entre autre sur les questions de sécurité.

Il a notamment été rappelé que seul l’engagement et la responsabilité de tous permettra d’éviter le retour des mesures de restriction sanitaire.

Concernant les aspects économiques, pour rappel pendant la crise sanitaire, plusieurs dispositifs ont permis de soutenir les discothèques impactées par les restrictions sanitaires :

–          le dispositif « coûts fixes » renforcé : à hauteur de 100% des charges en janvier 2022 et 90% en 2021 pour les entreprises de moins de 50 salariés et 70% pour les entreprises de plus de 50 salariés.

Pour assurer un traitement rapide des demandes des aides des discothèques, une équipe dédiée spécifiquement à ces entreprises a été mise en place au sein de la Direction générale des finances publiques,
–          l’activité partielle sans reste à charge pour les employeurs,
–          l’exonération des cotisations sociales et aides au paiement  de 20%.

L’État met tout en œuvre pour accompagner les entreprises impactées par la crise, tout en garantissant la sécurité des réunionnaises et des réunionnais.

SUR LE SUJET :

Les gérants de discothèques en ont assez de « subir l’administration »

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Environnement, protection animale : Quand Marion la di, Marimoutou la fé

Ce jeudi, l’équipe Mission Protection réalisait un cleanwalk au volcan afin de ramasser les déchets. Une action en faveur de l’environnement et de la protection animale organisée pour la deuxième fois à La Réunion par l’entreprise Ultra Premium Direct, en collaboration avec l’association YouCare. Pour porter la voix de la nature et des animaux, plusieurs personnalités venues de métropole aux côtés de notre Miss Réunion 2022, Marion Marimoutou.

Des sprays anti-THC dangereux pour la santé vendus à La Réunion

À côté des sachets de CBD, un nouveau produit vendu librement a fait son apparition. Des sprays anti-THC sont présentés comme des outils permettant de duper les contrôles anti-stupéfiants, de plus en plus fréquents sur le territoire. Mais ces derniers peuvent inciter à la consommation de produits illicites en plus d’être dangereux pour la santé.