
Tu as frappé une femme. Tu as frappé TA femme !
Tu la considères comme ta propriété mais pourtant elle n’est pas à toi. Elle est ton égale si ce n’est un être supérieur car elle, elle peut donner la vie. Porter en elle le futur de l’humanité.
Celle que tu considères comme ta propriété ne t’as pas donné la vie. Alors pourquoi aurais tu du respect pour elle ? parce que grâce à elle tu as pu laisser une trace de ta vie sur cette terre par tes descendants.
Tu te dis elle le mérite. Elle n’avait qu’à pas me répondre, elle n’avait qu’à être là à la maison. Es tu si peu sûr de toi pour que tu aies besoin de la frapper ? ta réponse à ses paroles est donc des coups ? ne juges tu pas que ta réponse est disproportionnée ? face aux mots, les poings, les claques, ou les mots qui dévalorisent.
Et tu te sens fort, fort d’avoir frappé, fort d’avoir utilisé tes poings, fort d’avoir pu lui lancer à la figure des paroles blessantes. Quelle faiblesse !
Tu te sens viril et respecté : je suis l’homme, je suis le chef, celui devant qui tous les yeux se baissent et toutes les voix se taisent.
Tu aimes que tes désirs soient respectés : Je veux manger ! que mon bain soit prêt ! Prépare mes habits je sors. Et elle se tait et fais ce que tu veux. Tyran !
Mais elle aimerait tant se révolter, te dire "respecte moi". Elle aimerait tant partir loin de toi. Elle aimerait tant sortir de cette condition d’esclave dans laquelle tu l’as enfermée.
Mais toi tu ne t’en rends pas compte. Seule compte la satisfaction de tes besoins de mâle.
Un jour elle décide de partir, de couper ce lien qui vous unit, de divorcer. Et là tu pense : comment peut-elle partir loin de moi ? Comment peut-elle me laisser. Tu ne sais même pas que dans ce questionnement perle ton angoisse la plus profonde : qui va satisfaire tous mes besoins de mâle désormais ? Et pire encore : si elle retrouvait quelqu’un qui n’est pas comme moi ? Elle sera libre de faire ce qu’elle veut. Elle ne sera plus là pour ma satisfaire.
Alors tu armes ta main ! Qu’elle meure ! Elle ne mérite rien d’autre puisqu’elle me défie !
Tu as frappé celle qui porte la vie. Tu viens de t’abaisser au rang de la chose la plus inutile qui soir sur terre ! je ne te ferais même pas l’honneur de te dire que tu t’es abaissé au rang d’un animal car un animal ne tue pas sa compagne.
Si tu savais ce que tu venais de faire ! Main maudite ! Si seulement tu pouvais prendre conscience de ce que tu viens de faire. Tu viens de tuer celle qui porte la vie.
Un jour, femme, le sang que tu verse ne sera pas vain. Ton martyre s’arrêtera car les mentalités changeront. Mais aujourd’hui mon cœur saigne et saignera chaque fois qu’une goutte de ton sang sera répandue.
Tu la considères comme ta propriété mais pourtant elle n’est pas à toi. Elle est ton égale si ce n’est un être supérieur car elle, elle peut donner la vie. Porter en elle le futur de l’humanité.
Celle que tu considères comme ta propriété ne t’as pas donné la vie. Alors pourquoi aurais tu du respect pour elle ? parce que grâce à elle tu as pu laisser une trace de ta vie sur cette terre par tes descendants.
Tu te dis elle le mérite. Elle n’avait qu’à pas me répondre, elle n’avait qu’à être là à la maison. Es tu si peu sûr de toi pour que tu aies besoin de la frapper ? ta réponse à ses paroles est donc des coups ? ne juges tu pas que ta réponse est disproportionnée ? face aux mots, les poings, les claques, ou les mots qui dévalorisent.
Et tu te sens fort, fort d’avoir frappé, fort d’avoir utilisé tes poings, fort d’avoir pu lui lancer à la figure des paroles blessantes. Quelle faiblesse !
Tu te sens viril et respecté : je suis l’homme, je suis le chef, celui devant qui tous les yeux se baissent et toutes les voix se taisent.
Tu aimes que tes désirs soient respectés : Je veux manger ! que mon bain soit prêt ! Prépare mes habits je sors. Et elle se tait et fais ce que tu veux. Tyran !
Mais elle aimerait tant se révolter, te dire "respecte moi". Elle aimerait tant partir loin de toi. Elle aimerait tant sortir de cette condition d’esclave dans laquelle tu l’as enfermée.
Mais toi tu ne t’en rends pas compte. Seule compte la satisfaction de tes besoins de mâle.
Un jour elle décide de partir, de couper ce lien qui vous unit, de divorcer. Et là tu pense : comment peut-elle partir loin de moi ? Comment peut-elle me laisser. Tu ne sais même pas que dans ce questionnement perle ton angoisse la plus profonde : qui va satisfaire tous mes besoins de mâle désormais ? Et pire encore : si elle retrouvait quelqu’un qui n’est pas comme moi ? Elle sera libre de faire ce qu’elle veut. Elle ne sera plus là pour ma satisfaire.
Alors tu armes ta main ! Qu’elle meure ! Elle ne mérite rien d’autre puisqu’elle me défie !
Tu as frappé celle qui porte la vie. Tu viens de t’abaisser au rang de la chose la plus inutile qui soir sur terre ! je ne te ferais même pas l’honneur de te dire que tu t’es abaissé au rang d’un animal car un animal ne tue pas sa compagne.
Si tu savais ce que tu venais de faire ! Main maudite ! Si seulement tu pouvais prendre conscience de ce que tu viens de faire. Tu viens de tuer celle qui porte la vie.
Un jour, femme, le sang que tu verse ne sera pas vain. Ton martyre s’arrêtera car les mentalités changeront. Mais aujourd’hui mon cœur saigne et saignera chaque fois qu’une goutte de ton sang sera répandue.