Mardi 4 janvier 2022, six policiers se sont retrouvés devant un conseil de discipline dans le cadre de l’enquête administrative sur le féminicide de Mérignac en mai 2021. Ce jour-là, Chahinez Daoud avait été brûlée vive en pleine rue par son mari dont elle se séparait.
En septembre dernier, un rapport de l’IGPN avait souligné des fautes ou des erreurs d’appréciation de plusieurs fonctionnaires dans cette affaire
Parmi les personnes concernées, on retrouve le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) en Gironde, Martin Levrel, qui est convoqué à Paris. Il est accompagné d’un commissaire et de deux commandants.
Deux brigadiers sont eux convoqués devant le conseil de discipline de Bordeaux. Il leur est reproché des manquements administratifs. L’un d’eux a obtenu un report pour raison de santé.
Le conseil de discipline a proposé des sanctions du premier groupe, les moins élevées. Cela va du blâme à l’exclusion temporaire de trois jours, en passant par l’avertissement. C’est à présent la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui doit décider de valider ou pas ces sanctions.
Une plainte pour violences deux mois avant
Le 4 mai 2021, Chahinez Daoud avait été blessée par balle avant d’être immolée par son mari dont elle se séparait. Ce dernier venait juste de sortir de prison et avait menacé la mère de ses enfants. Elle avait déposé une plainte deux mois avant le drame.
Selon le Canard Enchaîné, le policier qui avait pris la plainte le 15 mars 2021 avait été condamné pour "violences habituelles sur son ex-conjointe" un mois avant. Le tribunal lui avait retiré son droit d’éligibilité pendant un an avant que le conseil de discipline ne le radie de la Police nationale en septembre dernier.
L’an dernier, l’association Nous Toutes a relevé 113 féminicides en France. Chahinez Daoud était la 39e.
En septembre dernier, un rapport de l’IGPN avait souligné des fautes ou des erreurs d’appréciation de plusieurs fonctionnaires dans cette affaire
Parmi les personnes concernées, on retrouve le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) en Gironde, Martin Levrel, qui est convoqué à Paris. Il est accompagné d’un commissaire et de deux commandants.
Deux brigadiers sont eux convoqués devant le conseil de discipline de Bordeaux. Il leur est reproché des manquements administratifs. L’un d’eux a obtenu un report pour raison de santé.
Le conseil de discipline a proposé des sanctions du premier groupe, les moins élevées. Cela va du blâme à l’exclusion temporaire de trois jours, en passant par l’avertissement. C’est à présent la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui doit décider de valider ou pas ces sanctions.
Une plainte pour violences deux mois avant
Le 4 mai 2021, Chahinez Daoud avait été blessée par balle avant d’être immolée par son mari dont elle se séparait. Ce dernier venait juste de sortir de prison et avait menacé la mère de ses enfants. Elle avait déposé une plainte deux mois avant le drame.
Selon le Canard Enchaîné, le policier qui avait pris la plainte le 15 mars 2021 avait été condamné pour "violences habituelles sur son ex-conjointe" un mois avant. Le tribunal lui avait retiré son droit d’éligibilité pendant un an avant que le conseil de discipline ne le radie de la Police nationale en septembre dernier.
L’an dernier, l’association Nous Toutes a relevé 113 féminicides en France. Chahinez Daoud était la 39e.