C'est un homme qui se présente à la barre du tribunal judiciaire de Saint-Denis ce lundi pour répondre des faits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique, conduite sous suspension administrative du permis de conduire, outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions et, pour conclure le tout, blessures involontaires sans ITT.
"Fé bour la loi" en postillonnant sur les gendarmes
En cinq semaines, il se fait arrêter puis contrôler, trois samedis soir. Le 20 décembre dernier, à Sainte-Marie, il présente un taux de 1,24 g/l d'alcool dans le sang.
Le 8 janvier, à Saint-Benoît cette fois, il est contrôlé avec un taux de 1,72 g/l et, se fend d'un habituel "fé bour la loi" en postillonnant sur les gendarmes et en leur expliquant qu'il a le Covid. Enfin, le 29 janvier 2022, à Saint-André, suite à un accident qu'il provoque, il est contrôlé cette fois à 1,78 g/l d'alcool dans le sang.
Suite aux deux premiers contrôles, il est convoqué par la justice et se retrouve sous contrôle judiciaire avec une obligation de soins. La troisième fois, le parquet se fâche et le voilà présenté en comparution immédiate avec un fort risque d'incarcération. Il reconnaît avoir une grosse addiction à l'alcool et lance à la présidente, tout penaud : "je sais que je vais tout perdre".
"Chaque week-end, il y a 60 à 70 permis retirés, à un moment donné, les sanctions tombent !"
La répétition rapprochée des faits n'est pas du tout du goût du parquet qui considère "qu'il n'a clairement rien compris", ajoutant : "cette fois il n'y a pas de lenteur de la justice car il y a eu une réponse pénale après chaque fait. Il monte crescendo dans l'échelle des faits. Chaque week-end, il y a 60 à 70 permis retirés, à un moment donné, les sanctions tombent !". La procureure requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire, des obligations de soins et un mandat de dépôt.
"Il y a des conséquences à ses actes et vous avez raison de le lui rappeler", répond Me Jean-Christophe Molière pour la défense. "Il a pris conscience de ses actes car il est aux portes de Domenjod. "'Je vais tout perdre' m'a t-il dit. Il a compris. Vous pouvez assortir cette peine d'un sursis probatoire renforcé sur la totalité ou prononcer une détention sous surveillance électronique (DDSE) pour la partie ferme", plaide la robe noire.
Le tribunal le condamne finalement à 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire et prononce un aménagement de peine en DDSE pour la partie ferme.
"Fé bour la loi" en postillonnant sur les gendarmes
En cinq semaines, il se fait arrêter puis contrôler, trois samedis soir. Le 20 décembre dernier, à Sainte-Marie, il présente un taux de 1,24 g/l d'alcool dans le sang.
Le 8 janvier, à Saint-Benoît cette fois, il est contrôlé avec un taux de 1,72 g/l et, se fend d'un habituel "fé bour la loi" en postillonnant sur les gendarmes et en leur expliquant qu'il a le Covid. Enfin, le 29 janvier 2022, à Saint-André, suite à un accident qu'il provoque, il est contrôlé cette fois à 1,78 g/l d'alcool dans le sang.
Suite aux deux premiers contrôles, il est convoqué par la justice et se retrouve sous contrôle judiciaire avec une obligation de soins. La troisième fois, le parquet se fâche et le voilà présenté en comparution immédiate avec un fort risque d'incarcération. Il reconnaît avoir une grosse addiction à l'alcool et lance à la présidente, tout penaud : "je sais que je vais tout perdre".
"Chaque week-end, il y a 60 à 70 permis retirés, à un moment donné, les sanctions tombent !"
La répétition rapprochée des faits n'est pas du tout du goût du parquet qui considère "qu'il n'a clairement rien compris", ajoutant : "cette fois il n'y a pas de lenteur de la justice car il y a eu une réponse pénale après chaque fait. Il monte crescendo dans l'échelle des faits. Chaque week-end, il y a 60 à 70 permis retirés, à un moment donné, les sanctions tombent !". La procureure requiert une peine de 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire, des obligations de soins et un mandat de dépôt.
"Il y a des conséquences à ses actes et vous avez raison de le lui rappeler", répond Me Jean-Christophe Molière pour la défense. "Il a pris conscience de ses actes car il est aux portes de Domenjod. "'Je vais tout perdre' m'a t-il dit. Il a compris. Vous pouvez assortir cette peine d'un sursis probatoire renforcé sur la totalité ou prononcer une détention sous surveillance électronique (DDSE) pour la partie ferme", plaide la robe noire.
Le tribunal le condamne finalement à 12 mois de prison dont 6 mois assortis d'un sursis probatoire et prononce un aménagement de peine en DDSE pour la partie ferme.