Ce mardi, nous vous révélions l’interpellation au pied du lit d’une employée communale de la ville de Saint-Paul. Celle-ci et son mari sont suspectés d’avoir été la clé de voûte d’un trafic de titres d’identité, notamment de passeports.
Ce mercredi, à l’issue de leur garde à vue entamée ce mardi matin, le couple a été remis en liberté, sans poursuite pour l’instant.
C’est l’incohérence de documents d’identité qui aurait mis la puce à l’oreille de la préfecture l’année dernière. Cinq demandes de titres d’identité avaient ainsi éveillé les soupçons. Un signalement avait donc été effectué auprès du procureur de la République.
Ces documents auraient été falsifiés au profit de ressortissants de l’océan Indien. Pour l’heure, les investigations n’ont pas permis de connaître les motivations exactes des mis en cause et notamment de l’éventuelle contrepartie financière de cette prise de risque énorme pour une fonctionnaire territoriale. Les investigations se poursuivent dans le cadre de l’enquête menée par les services de la STPJ.
La fonctionnaire incriminée travaille à l’état civil de l’hôtel de ville depuis l’époque Alain Bénard et a été titularisée des années plus tard. Surpris, ses collègues ont du mal à croire que Soalie R. ait pu agir de la sorte dans le cadre de son travail. La fonctionnaire bénéficiait de la confiance de l’autorité municipale puisqu’elle avait obtenu la délégation d’officier d’état civil au sein de son service.
Son mari travaille également au sein de la collectivité. Le couple, qui habite la Plaine Saint-Paul, devrait savoir prochainement quelles sont les charges retenues à leur encontre.
Mardi, la mairie nous indiquait qu’elle "attendait d'avoir un peu plus d’informations de l’enquête et, s’il est avéré qu’il y a eu des agissements contraires à l’éthique, à la charte de la ville, et tout simplement aux devoirs des fonctionnaires, que la ville se réserve le droit d’user de toutes les voies de droit, y compris porter plainte et se porter partie civile" dans cette affaire.
A ce stade, l'enquête semble se diriger vers un événement isolé. La collectivité saint-pauloise emploie 3000 personnes.
C’est l’incohérence de documents d’identité qui aurait mis la puce à l’oreille de la préfecture l’année dernière. Cinq demandes de titres d’identité avaient ainsi éveillé les soupçons. Un signalement avait donc été effectué auprès du procureur de la République.
Ces documents auraient été falsifiés au profit de ressortissants de l’océan Indien. Pour l’heure, les investigations n’ont pas permis de connaître les motivations exactes des mis en cause et notamment de l’éventuelle contrepartie financière de cette prise de risque énorme pour une fonctionnaire territoriale. Les investigations se poursuivent dans le cadre de l’enquête menée par les services de la STPJ.
La fonctionnaire incriminée travaille à l’état civil de l’hôtel de ville depuis l’époque Alain Bénard et a été titularisée des années plus tard. Surpris, ses collègues ont du mal à croire que Soalie R. ait pu agir de la sorte dans le cadre de son travail. La fonctionnaire bénéficiait de la confiance de l’autorité municipale puisqu’elle avait obtenu la délégation d’officier d’état civil au sein de son service.
Son mari travaille également au sein de la collectivité. Le couple, qui habite la Plaine Saint-Paul, devrait savoir prochainement quelles sont les charges retenues à leur encontre.
Mardi, la mairie nous indiquait qu’elle "attendait d'avoir un peu plus d’informations de l’enquête et, s’il est avéré qu’il y a eu des agissements contraires à l’éthique, à la charte de la ville, et tout simplement aux devoirs des fonctionnaires, que la ville se réserve le droit d’user de toutes les voies de droit, y compris porter plainte et se porter partie civile" dans cette affaire.
A ce stade, l'enquête semble se diriger vers un événement isolé. La collectivité saint-pauloise emploie 3000 personnes.