Je suis interpellé par un lecteur de Zinfos qui, dans le cadre d’une « [lettre ouverte]urlblank:http://www.zinfos974.com/Lettre-ouverte-a-Pierrot_a103612.html « , se dit outré par les propos d’Armand Gunet et me demande de l’interdire de publication sur Zinfos.
Je suis d’accord avec lui pour constater qu’Armand Gunet ne fait pas dans la dentelle et que ses propos sont souvent outrageants pour nos amis musulmans. Propos que, je tiens à le préciser afin que les choses soient bien claires, je ne cautionne absolument pas.
Mais contrairement à ce que pourraient penser certains, je suis quelqu’un de très libéral et j’ai donné des consignes afin que l’on publie les courriers de lecteurs et les commentaires d’une façon très compréhensive. Il est très facile de censurer et une fois que l’on a commencé, il est très difficile de s’arrêter et l’on peut faire de gros dommages collatéraux.
Au passage, j’en profite pour répondre à certains qui se croient victimes d’une censure sur Zinfos. Ce n’est absolument pas le cas. J’ai moi aussi constaté que certains commentaires disparaissaient, avant même qu’ils ne soient lus par nos modérateurs. Sans doute un bug informatique. Aussi, si vous pensez que votre propos n’était absolument pas diffamatoire, n’hésitez pas à le re-publier, il a de grandes chances de passer cette fois.
Mais revenons-en à notre propos. Je disais qu’Armand Gunet nous pose souvent un cas de conscience. Il flirte sans arrêt avec les limites de la loi et il nous est bien difficile parfois d’appliquer la censure là où elle devrait l’être. L’exposant au passage à des poursuites judiciaires, et nous aussi au passage pour complicité.
Je serais donc tenté de répondre positivement à l’interpellation de ce lecteur et d’interdire dorénavant Armand Gunet de toute publication sur Zinfos.
Mais dans le même temps, comme je vous l’ai dit, je répugne à censurer. Je serai plutôt partisan de cette phrase attribuée, peut-être à tort, à Voltaire : « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire« .
Aussi, comme dans une vraie démocratie, on va organiser notre propre petit référendum version Zinfos. Je vous donne la parole et j’aimerais connaitre votre opinion au travers de vos commentaires.
Et je prendrai ma décision après.
Pierrot Dupuy