Dimanche lors de son point presse dominical, le président de la Chambre d’agriculture Jean-Yves Minatchy avait déclaré, aux côtés de la SicaRévia “que la grande distribution privilégie l’importation de la viande bovine alors qu’il y a à La Réunion un produit de qualité”.
Hier sur Radio Freedom alors que des éleveurs manifestaient à la Chambre verte, un responsable de la SicaRévia réitérait cette position. Cette nécessité de communication pour éviter que s’installe la psychose sur la qualité nutritive et sanitaire de la viande bovine locale, soulève au moins deux interrogations.
La première, c’est la fragilité de la filière en proie à des batailles de procédures et d’interprétation de rapports effectués sur les différentes maladies des bêtes contaminées importées de métropole depuis 2003.
La seconde, c’est la réelle qualité nutritive et sanitaire des vaches, de leur lait et de leur viande. Sur ce sujet, il y a deux positions bien tranchées. La bataille des experts, des rapports épidémiologiques et de leur interprétation a servi surtout à préserver la filière.
Aujourd’hui, les éleveurs qui ont tout perdu, tiennent le discours suivant : “Quitte à mourir, autant que ce soit avec dignité et en protégeant la santé de nos enfants”. Daniel Bègue et les adhérents l’ADEFA (Association des éleveurs de La Réunion) veulent que “toute la vérité soit dévoilée sur ce qui passe dans l’île depuis 2003” et sur la qualité de la viande produite localement et vendue aux Réunionnais.
Si ces éleveurs, la plupart en faillite, prouvent leurs dires, la Chambre d’agriculture, la Sicalait et la SicaRévia, ont d’autres soucis à se faire. Hier, le président Minatchy a proposé une piste de travail.
“Nous sommes prêts à intégrer le Comité stratégique laitier pour trouver une solution aux problèmes des éleveurs victimes de l’IBR et qui n’ont plus du tout de trésorerie”. Et pour le patron de la Chambre verte, rien ne permet de dire que la viande locale soit impropre à la consommation.
C’est sur la vidéo.
Hier sur Radio Freedom alors que des éleveurs manifestaient à la Chambre verte, un responsable de la SicaRévia réitérait cette position. Cette nécessité de communication pour éviter que s’installe la psychose sur la qualité nutritive et sanitaire de la viande bovine locale, soulève au moins deux interrogations.
La première, c’est la fragilité de la filière en proie à des batailles de procédures et d’interprétation de rapports effectués sur les différentes maladies des bêtes contaminées importées de métropole depuis 2003.
La seconde, c’est la réelle qualité nutritive et sanitaire des vaches, de leur lait et de leur viande. Sur ce sujet, il y a deux positions bien tranchées. La bataille des experts, des rapports épidémiologiques et de leur interprétation a servi surtout à préserver la filière.
Aujourd’hui, les éleveurs qui ont tout perdu, tiennent le discours suivant : “Quitte à mourir, autant que ce soit avec dignité et en protégeant la santé de nos enfants”. Daniel Bègue et les adhérents l’ADEFA (Association des éleveurs de La Réunion) veulent que “toute la vérité soit dévoilée sur ce qui passe dans l’île depuis 2003” et sur la qualité de la viande produite localement et vendue aux Réunionnais.
Si ces éleveurs, la plupart en faillite, prouvent leurs dires, la Chambre d’agriculture, la Sicalait et la SicaRévia, ont d’autres soucis à se faire. Hier, le président Minatchy a proposé une piste de travail.
“Nous sommes prêts à intégrer le Comité stratégique laitier pour trouver une solution aux problèmes des éleveurs victimes de l’IBR et qui n’ont plus du tout de trésorerie”. Et pour le patron de la Chambre verte, rien ne permet de dire que la viande locale soit impropre à la consommation.
C’est sur la vidéo.