L'étau s'était resserré ces derniers jours autour de Michel Eckert. L'homme s'était présenté le mercredi 18 novembre au commissariat du Port comme étant victime d'une attaque au couteau.
Cet après-midi-là, il se présente au commissariat le bras éraflé par un coup de couteau. Aux policiers, il raconte avoir subi quelques minutes plus tôt une agression de la part d'un inconnu qui s'est jeté sur lui. Un couteau qu'il présente d'ailleurs aux forces de Police puisqu'il a pris le soin de récupérer ce qui se présente à ce moment-là comme une pièce à conviction.
Tous les détails mentionnés par la victime font penser à une attaque terroriste. Michel Eckert raconte avoir été surpris, dans son dos, par un homme ayant crié "Allah Akbar" avant de tenter de se jeter sur lui. C'est grâce à un réflexe de protection et des années d'une expérience acquise au sein de l'armée qu'il aura la vie sauve.
Désarmé, son supposé agresseur s'était quant à lui enfui dans le dédale d'habitations de l'avenue Rico Carpaye. Malgré le caractère spectaculaire de l'agression, personne ne viendra corroborer son récit.
Le lendemain, l'évocation de l'identité de la présumée victime nous rappellait aux "bons souvenirs" de Michel Eckert, un homme qui s'est à maintes reprises présenté comme un acteur associatif dévoué à la cause des sauvetages extrêmes (après des séismes par exemple dans de nombreux pays) ou de recherches de personnes disparues à La Réunion. Nous avions par exemple parlé de ses actions en 2008, déjà.
22 octobre 2008 : “Quand l’avis d’un chien peut sauver la vie des hommes !”
Une autre belle action de Michel Eckert nous était également revenue à la mémoire puisqu'en 2017, il avait raconté comment il avait protégé une femme et ses enfants d'une meute de chiens agressifs près du Parc boisé au Port. Nous avions su, quelques semaines plus tard, en échangeant avec nos confrères du Quotidien, que l'histoire avait de grandes chances d'avoir été le fruit de l'imagination de Michel Eckert. L'attaque terroriste de la semaine dernière avait donc été l'épisode de trop.
Vendredi 20 novembre 2020 : Le Port: L'homme prétendument victime d'une attaque terroriste serait-il un mythomane ?
Michel Eckert n'était donc pas un inconnu. En 2011, nous l'avions rencontré alors qu'il risquait, à travers l'association cynophile pour l'éducation à la recherche et au sauvetage (ACERS), de perdre son agrément. Un agrément qui lui permettait d’intervenir aux côtés des gendarmes, policiers ou encore pompiers sur les recherches de personnes disparues ou sur le terrain de catastrophes naturelles.
28 décembre 2012 : La dernière association française de recherche cynophile, à la Réunion, menacée
Un an plus tôt, nous lui consacrions un portrait. Notons au passage que très souvent, ses faits de bravoure sont relayés par des personnes qui font tout pour alerter les médias. Rétrospectivement, le doute semble aussi permis sur ce procédé qui répond au même mécanisme de l'ami qui aimerait promouvoir la bonne action de Michel Eckert.
11 octobre 2011 : Michel, amoureux des chiens, aimé des Hommes
L'affabulateur de l'attaque du Port est convoqué le 1er février 2021 pour dénonciation mensongère de faits constitutifs d'un crime ou d'un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d'inutiles recherches. Pour cela, il encourt six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende.
Cet après-midi-là, il se présente au commissariat le bras éraflé par un coup de couteau. Aux policiers, il raconte avoir subi quelques minutes plus tôt une agression de la part d'un inconnu qui s'est jeté sur lui. Un couteau qu'il présente d'ailleurs aux forces de Police puisqu'il a pris le soin de récupérer ce qui se présente à ce moment-là comme une pièce à conviction.
Tous les détails mentionnés par la victime font penser à une attaque terroriste. Michel Eckert raconte avoir été surpris, dans son dos, par un homme ayant crié "Allah Akbar" avant de tenter de se jeter sur lui. C'est grâce à un réflexe de protection et des années d'une expérience acquise au sein de l'armée qu'il aura la vie sauve.
Désarmé, son supposé agresseur s'était quant à lui enfui dans le dédale d'habitations de l'avenue Rico Carpaye. Malgré le caractère spectaculaire de l'agression, personne ne viendra corroborer son récit.
Le lendemain, l'évocation de l'identité de la présumée victime nous rappellait aux "bons souvenirs" de Michel Eckert, un homme qui s'est à maintes reprises présenté comme un acteur associatif dévoué à la cause des sauvetages extrêmes (après des séismes par exemple dans de nombreux pays) ou de recherches de personnes disparues à La Réunion. Nous avions par exemple parlé de ses actions en 2008, déjà.
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Une autre belle action de Michel Eckert nous était également revenue à la mémoire puisqu'en 2017, il avait raconté comment il avait protégé une femme et ses enfants d'une meute de chiens agressifs près du Parc boisé au Port. Nous avions su, quelques semaines plus tard, en échangeant avec nos confrères du Quotidien, que l'histoire avait de grandes chances d'avoir été le fruit de l'imagination de Michel Eckert. L'attaque terroriste de la semaine dernière avait donc été l'épisode de trop.
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Un an plus tôt, nous lui consacrions un portrait. Notons au passage que très souvent, ses faits de bravoure sont relayés par des personnes qui font tout pour alerter les médias. Rétrospectivement, le doute semble aussi permis sur ce procédé qui répond au même mécanisme de l'ami qui aimerait promouvoir la bonne action de Michel Eckert.
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