Pathétique ! Franchement, c’est la seule expression qui me vienne à l’esprit, à la lecture du dernier numéro de TéléMag. Vous savez, le prospectus publicitaire édité par l’inénarrable, l’extraordinaire, la… pathétique Farah Caillé…
Sans doute parce qu’elle n’a plus les moyens de payer de vrais journalistes pour aller faire de vrais reportages, au vu des dettes abyssales de sa société, Farah Caillé en est réduite à le transformer en catalogue d’espaces publicitaires. Avec, calé entre deux pubs, un publireportage…
Et quand ça ne suffisait pas, la pathétique Farah n’hésitait pas, jusqu’à il y a peu, à remplir ses pages avec des photos d’elle. Comme Barbie. On a ainsi eu droit à Barbie chez la manucure, Barbie chez le coiffeur, Barbie au restaurant, Barbie essaie une robe…
Coup de chance, nous avons échappé à Barbie chez le chirurgien esthétique, Barbie chez le retoucheur Photoshop…
Mais voilà, même les photos qui occupent toute une page ne suffisent plus à remplir son journal. Aussi, Farah a décidé d’élargir son champ d’action à… la famille de Barbie !
Dans son dernier numéro, le principal reportage (3 pages quand même + 2 dans les Carnets de Farah !) est consacré à l’anniversaire de Michel Caillé, accessoirement le mari de Farah à la ville.
Le « papier » (je ne me résous pas à appeler « article » quelques lignes qui ne sont en fait que la liste des « fournisseurs » avec leurs numéros de téléphone pour les commandes) nous décrit le menu du repas. On apprend ainsi que Michel Caillé, Barbie et ses convives ont pu déguster en apéritif une verrine de consommé et brunoise de langouste servis chaud, un tartare de saumon et moelleux de crabe aux aromates, des pointes d’asperges vertes et crème acidulée au citron vert. En entrée, nage des pêcheurs, légumes sautés au wok, gnoccis à l’italienne, raviole croustillante aux pleurotes de « Petite France » et crémeux léger au Champagne. En plat principal, magret de canard au miel de letchis et moelleux de polenta aux éclats de marrons. Enfin, en dessert, une chiffonnade d’ananas et fruits de saison au sirop de menthe fraîche et son sorbet de goyavier. Le tout bien entendu arrosé par du Champagne Cuvée Grand Siècle !
En plus d’être pathétique (oui, je sais, je me répète, mais c’est plus fort que moi…), Farah Caillé est indécente. Étaler une telle débauche d’argent à l’heure où ses lecteurs doivent faire face à la crise et, surtout, alors qu’elle doit tellement d’argent (plus d’un million d’euros quand même !) à ses créanciers est la preuve d’une bêtise sans limites.
Pour l’anecdote, on voit beaucoup de monde sur les photos. Jacques, le patriarche, un homme que j’apprécie énormément, mais aussi Michel Caillé, son ami, Élisabeth Caillé avec son visage des mauvais jours, et enfin Alain Tissier, le mari d’Élisabeth…
Bref, toute la famille était là… sauf François. On connait les mauvaises relations qui existent entre François et son frère et sa sœur. Nul doute qu’elles n’ont pas du s’améliorer depuis que François a pris la décision de ne plus acheter de publicité dans le journal de Farah, après que cette dernière ait déclaré qu’elle avait honte de porter les mêmes initiales que lui.
Enfin, cerise sur le gâteau : nous avons une fois de plus eu droit à la traditionnelle photo de la « Reine Farah« , dans une veste rouge au décolleté plongeant, ses étranges yeux bleus plongés dans le vague.
Pour l’anecdote, je pense que vous serez ravis d’apprendre, grâce au placard publicitaire contenant la liste des fournisseurs, que Farah, ce soir là, portait une lingerie spéciale Lise Charmel, « disponible chez Julie Sidiot« …
Quand je vous disais qu’elle était pathétique… C’est l’anniversaire de Michel, et on ne parle que de Farah…
Et puis, tant qu’on y est à descendre dans le sordide, il portait quoi comme dessous Michel ?
