URGENT
Monsieur le Premier Ministre,
La Réunion vient de subir, une fois de plus, le déchainement des éléments naturels.Ce mardi 24 avril, une forte tempête a frappé durement et de façon inattendue notre département. Des pluies torrentielles et des vents de 130 à 170 km/h ont balayé l'île.
Aucune alerte cyclonique n'a été déclenchée par le Préfet. Des milliers de Réunionnais, se rendant au travail, ont été piégés sur les axes routiers; la population, d'une façon générale, ne s'y étant pas préparée, a été surprise par la violence des pluies et des vents. Plusieurs drames ont été évités de justesse, mais malheureusement nous devons déplorer 2 morts: un jeune couple (18 et 21 ans) s'est retrouvé prisonnier d'un bungalow envahit par une coulée de boue à l'Etang Salé. Par ailleurs, hier soir à Bras Panon, un homme de 69 ans a fait une chute mortelle d'un arbre qu'il voulait lui même élaguer, faute d'aide.
Des villes comme St André, St Leu, ou encore Ste Suzanne étaient sous l'eau! Les services de secours,dont je salue le travail,ont été rapidement débordés.
L'heure viendra pour que les responsabilités soient établies sur la gestion de cette crise, mais aujourd'hui l'urgence Monsieur le Premier Ministre c'est de venir en aide à la population et aux Collectivités, qui depuis décembre de l'année dernière ont subit plusieurs épisodes de fortes pluies, plusieurs tempêtes ou cyclones, provoquant de très gros dégâts déjà.
Des centaines de maisons ont été inondées en l'espace de quelques heures; certains agriculteurs ont tout perdu; le réseau routier a beaucoup souffert; des bâtiments publics ont été fortement endommagés...
Aussi Monsieur le Premier Ministre, comme nous vous l'avons déjà demandé, l'état de catastrophe naturelle et l'état de calamité agricole doivent être reconnus très rapidement. Mais au delà de ces procédures nécessaires, il conviendrait que vous agissiez au plus vite en apportant des aides aux Collectivités qui sont étranglées financièrement et ne disposent pas non plus de moyens humains pour faire face aux nombreuses demandes de secours légitimes de la population.
Aussi, vous serait il possible :
Comptant sur vos décisions rapides de solidarité nationale, je vous prie de croire Monsieur le Premier Ministre en l'expression de ma Haute considération.
Monsieur le Premier Ministre,
La Réunion vient de subir, une fois de plus, le déchainement des éléments naturels.Ce mardi 24 avril, une forte tempête a frappé durement et de façon inattendue notre département. Des pluies torrentielles et des vents de 130 à 170 km/h ont balayé l'île.
Aucune alerte cyclonique n'a été déclenchée par le Préfet. Des milliers de Réunionnais, se rendant au travail, ont été piégés sur les axes routiers; la population, d'une façon générale, ne s'y étant pas préparée, a été surprise par la violence des pluies et des vents. Plusieurs drames ont été évités de justesse, mais malheureusement nous devons déplorer 2 morts: un jeune couple (18 et 21 ans) s'est retrouvé prisonnier d'un bungalow envahit par une coulée de boue à l'Etang Salé. Par ailleurs, hier soir à Bras Panon, un homme de 69 ans a fait une chute mortelle d'un arbre qu'il voulait lui même élaguer, faute d'aide.
Des villes comme St André, St Leu, ou encore Ste Suzanne étaient sous l'eau! Les services de secours,dont je salue le travail,ont été rapidement débordés.
L'heure viendra pour que les responsabilités soient établies sur la gestion de cette crise, mais aujourd'hui l'urgence Monsieur le Premier Ministre c'est de venir en aide à la population et aux Collectivités, qui depuis décembre de l'année dernière ont subit plusieurs épisodes de fortes pluies, plusieurs tempêtes ou cyclones, provoquant de très gros dégâts déjà.
Des centaines de maisons ont été inondées en l'espace de quelques heures; certains agriculteurs ont tout perdu; le réseau routier a beaucoup souffert; des bâtiments publics ont été fortement endommagés...
Aussi Monsieur le Premier Ministre, comme nous vous l'avons déjà demandé, l'état de catastrophe naturelle et l'état de calamité agricole doivent être reconnus très rapidement. Mais au delà de ces procédures nécessaires, il conviendrait que vous agissiez au plus vite en apportant des aides aux Collectivités qui sont étranglées financièrement et ne disposent pas non plus de moyens humains pour faire face aux nombreuses demandes de secours légitimes de la population.
Aussi, vous serait il possible :
- de débloquer un fond d'urgence exceptionnel pour aider les Collectivités à faire face à la situation?
- de débloquer un quota exceptionnel de contrats aidés pour effectuer le nettoyage des quartiers et des sites de la Réunion, afin d'éviter une explosion de l'épidémie de dengue actuellement en cours mais aussi de prévenir toute prolifération de moustiques et de rats, vecteurs de maladies mortelles?
- de demander à l'Armée de prêter main forte afin de réparer les différentes routes mais aussi les quartiers et les habitations?
Comptant sur vos décisions rapides de solidarité nationale, je vous prie de croire Monsieur le Premier Ministre en l'expression de ma Haute considération.