
En début de semaine, Le Quotidien révélait que des factures d'eau pour un montant total de 10 millions d'euros n'étaient à ce jour pas honorées à Saint-Paul.
Avancé par la municipalité, ce chiffre n'est pas contesté par l'équipe sortante. Huguette Bello et deux de ses anciennes adjointes, siégeant d'ailleurs à l'époque à la régie La Créole, regrettent que cette annonce vienne jeter l'opprobre sur l'équipe sortante alors que les chiffres étaient connus.
"La Régie La Créole transmet ses comptes annuels au conseil municipal et ils sont donc sont visibles à tout moment. Je tiens à préciser que M. Marouvin (1er adjoint) faisait partie de l'opposition du conseil municipal à cette époque et donc qu'il pouvait en prendre connaissance et poser les questions au moment voulu", déplore Lynda Hoarau, ex-adjointe d'Huguette Bello.
Cependant, "je ne conteste pas ces 10 millions d'euros mais ils apparaissent dans les comptes comme une provision comptable. Et quand on fait une provision - je suis moi-même comptable à la base - on la récupère l'année suivante", explique Lynda Hoarau, également ex-présidente du conseil d'administration de La Créole.
Cette ardoise néanmoins salée mérite, selon l'équipe d'Huguette Bello, qu'un bref historique soit fait puisque cette somme n'est pas imputable exclusivement à la gestion de La Créole.
En 2010, la régie municipale a repris la main sur tous les champs d'activité dévolus jusque-là au délégataire de service public: la société Veolia. "La création d'une régie imaginée par Alain et Jean-Marc Bénard était une belle idée face à cette multinationale qu'est Veolia", salue par ailleurs Huguette Bello.
Avant 2010, La Créole n'avait que la gestion de l'assainissement. Sur ce poste assainissement, "à peu près 1 million d'euros n'ont pas été réglés", affirme Lynda Hoarau. Le reste de la somme tient des arriérés non honorés entre 2005 et 2007 et donc non recouvrés par Veolia, un manque que la nouvelle municipalité de l'époque (en 2008) a tenté de recouvrir.
Lynda Hoarau rappelle que recouvrer des factures non réglées "par un public en difficulté prend du temps". Des mesures ont été prises par l'ancienne équipe pour étaler le règlement de ces factures. "Des échéanciers ont été mis en place, règlements tous les trois mois plutôt que tous les 6 mois, aides sous condition via le CCAS, ainsi que le fonds de solidarité logement ont été tour à tour utilisés", explique-t-elle. Enfin, les agents de La Créole n'ont eu de cesse de colmater les fuites d'eau, à l'origine de bon nombre de cas de factures exorbitantes. "Saint-Paul fait d'ailleurs partie des communes possédant le meilleur taux de rendement (67%) de l'île", assure Huguette Bello. Un rendement qui établit le ratio eau captée et eau arrivant réellement chez l'abonné.
Selon l'ancienne majorité, l'essentiel de la facture des 10 millions est supportée par les hôtels ou encore les compteurs généraux des lotissements, donc forcément plus difficiles à tracer. En tout état de cause, les trois élus de l'opposition rappellent que ces 10 millions n'ont pas fait l'objet d'un effacement de dette mais qu'ils sont toujours sous le coup d'un recouvrement.
Avancé par la municipalité, ce chiffre n'est pas contesté par l'équipe sortante. Huguette Bello et deux de ses anciennes adjointes, siégeant d'ailleurs à l'époque à la régie La Créole, regrettent que cette annonce vienne jeter l'opprobre sur l'équipe sortante alors que les chiffres étaient connus.
"La Régie La Créole transmet ses comptes annuels au conseil municipal et ils sont donc sont visibles à tout moment. Je tiens à préciser que M. Marouvin (1er adjoint) faisait partie de l'opposition du conseil municipal à cette époque et donc qu'il pouvait en prendre connaissance et poser les questions au moment voulu", déplore Lynda Hoarau, ex-adjointe d'Huguette Bello.
Cependant, "je ne conteste pas ces 10 millions d'euros mais ils apparaissent dans les comptes comme une provision comptable. Et quand on fait une provision - je suis moi-même comptable à la base - on la récupère l'année suivante", explique Lynda Hoarau, également ex-présidente du conseil d'administration de La Créole.
Cette ardoise néanmoins salée mérite, selon l'équipe d'Huguette Bello, qu'un bref historique soit fait puisque cette somme n'est pas imputable exclusivement à la gestion de La Créole.
En 2010, la régie municipale a repris la main sur tous les champs d'activité dévolus jusque-là au délégataire de service public: la société Veolia. "La création d'une régie imaginée par Alain et Jean-Marc Bénard était une belle idée face à cette multinationale qu'est Veolia", salue par ailleurs Huguette Bello.
Avant 2010, La Créole n'avait que la gestion de l'assainissement. Sur ce poste assainissement, "à peu près 1 million d'euros n'ont pas été réglés", affirme Lynda Hoarau. Le reste de la somme tient des arriérés non honorés entre 2005 et 2007 et donc non recouvrés par Veolia, un manque que la nouvelle municipalité de l'époque (en 2008) a tenté de recouvrir.
Lynda Hoarau rappelle que recouvrer des factures non réglées "par un public en difficulté prend du temps". Des mesures ont été prises par l'ancienne équipe pour étaler le règlement de ces factures. "Des échéanciers ont été mis en place, règlements tous les trois mois plutôt que tous les 6 mois, aides sous condition via le CCAS, ainsi que le fonds de solidarité logement ont été tour à tour utilisés", explique-t-elle. Enfin, les agents de La Créole n'ont eu de cesse de colmater les fuites d'eau, à l'origine de bon nombre de cas de factures exorbitantes. "Saint-Paul fait d'ailleurs partie des communes possédant le meilleur taux de rendement (67%) de l'île", assure Huguette Bello. Un rendement qui établit le ratio eau captée et eau arrivant réellement chez l'abonné.
Selon l'ancienne majorité, l'essentiel de la facture des 10 millions est supportée par les hôtels ou encore les compteurs généraux des lotissements, donc forcément plus difficiles à tracer. En tout état de cause, les trois élus de l'opposition rappellent que ces 10 millions n'ont pas fait l'objet d'un effacement de dette mais qu'ils sont toujours sous le coup d'un recouvrement.