Faut-il laisser les camions citernes des producteurs de lait franchir les grilles de la Cilam ? A cette question, les grévistes de la Cilam y opposent leur droit fondamental à la grève. Pour l'heure, et en attente de la décision du juge des référés, qui doit statuer ce matin à 9h au tribunal de Saint-Pierre, les syndicalistes CGTR et SAFPTR maintiennent leur unique moyen de pression sur la direction.
"La Sicalait (coopérative qui récolte la production de lait, ndlr) a logiquement un budget pour amortir les pertes pour les éleveurs", croit savoir Florent Olivar, représentant du personnel de la Cilam. Ceci étant dit, il garde à l'esprit le pouvoir de nuisance que constitue leur mouvement de grève.
"Maintenant, nous, c'est notre combat. Malheureusement, ça affecte beaucoup de monde mais il faut que ces gens-là comprennent que l'on se bat aussi pour nos familles et pour nos salaires tout simplement. Pour l'instant, on ne bouge pas. C'est à la direction de nous appeler", réitère-t-il.
Plus aucune livraison de lait n'est entrée en unité de traitement à la zone industrielle N°2 de Saint-Pierre depuis mercredi après-midi dernier.
"La Sicalait (coopérative qui récolte la production de lait, ndlr) a logiquement un budget pour amortir les pertes pour les éleveurs", croit savoir Florent Olivar, représentant du personnel de la Cilam. Ceci étant dit, il garde à l'esprit le pouvoir de nuisance que constitue leur mouvement de grève.
"Maintenant, nous, c'est notre combat. Malheureusement, ça affecte beaucoup de monde mais il faut que ces gens-là comprennent que l'on se bat aussi pour nos familles et pour nos salaires tout simplement. Pour l'instant, on ne bouge pas. C'est à la direction de nous appeler", réitère-t-il.
Plus aucune livraison de lait n'est entrée en unité de traitement à la zone industrielle N°2 de Saint-Pierre depuis mercredi après-midi dernier.