Les Bénédictins râlent sur les réseaux sociaux et notamment sur la page Facebook « Quand tu as grandi à Saint-Benoit ».
Ils ne sont pas contents contre leur maire, pour le moment encore Jean-Claude Fruteau, qui n’a pas mis en place, comme dans les autres communes, d’ateliers de fabrication de masques artisanaux pour la population de la ville. « Kan sa la commune Saint-Benoit i compte fé appel à ts les couturières de l’est pou confectionne masques à bas prix pour les Bénédictins et les Bénédictines? »
Mais ils sont aussi en colère contre le maire de la ville voisine Saint-André, en l’occurrence [Jean-Paul Virapoullé, qui a fait réquisitionner les machines à coudre du lycée Patu de Rosemont]urlblank:https://www.zinfos974.com/St-Andre-La-municipalite-va-distribuer-120-000-masques-a-ses-administres_a153580.html , au profit des seuls Saint-Andréens…
« On ne peut qu’être ravi que l’on fabrique des masques. Cependant je suis interloqué par le procédé. Je résume : Dans un lycée à St-Benoit il y a des salles express équipées pour la couture. Une collectivité fait transférer ce matériel dans des locaux qui devront être adaptés pour fabriquer des masques uniquement pour sa commune. Où est le sens pragmatique de la démarche? Où est le sens du partage et des communs dans cette histoire? Une idée comme ça : créer une coalition intercommunale (tiens on peut appeler ça une intercommunalité comme la CIREST) et fabriquer dans le lycée même des masques pour toute la région Est ! »
Et un autre de rajouter :
« Pour ma part je suis scandalisé par le procédé. Comment la ville de Saint-Benoit a pu laisser faire ça? Comment le proviseur d’un lycée sur une commune ne travaille-t-il pas en lien avec son territoire proche? J’espère que la prochaine fois que Patu aura besoin de la commune on lui indiquera gentiment d’aller voir Saint-André! »