

La réélection de Sepp Blatter pour un quatrième mandat à la FIFA semble donc acquise. Accusé par la presse britannique d'avoir "acheté" des voix pour l'attribution du mondial 2022 au Qatar, Mohammed Bin Hammam a été provisoirement suspendu pour avoir tenté de corrompre des électeurs dans l'optique de l'élection à la présidence de la FIFA. L'adversaire de Sepp Blatter a été suspendu par la commission d'éthique le temps de l'enquête. La sanction est intervenue alors que le qatari avait lui-même accusé, la semaine dernière, Sepp Blatter d'avoir fermer les yeux sur des affaires de corruption.
Des sponsors inquiets
En début de semaine, la fédération anglaise avait demandé le report des élections. David Bernstein, le président de la FA, a annoncé qu'il s'abstiendrait de voter si l'élection était maintenue. Selon lui, il y aurait un "manque de transparence et de responsabilisation au sein de l'organisation". Les sponsors ont également évoqué leurs inquiétudes et notamment Visa, Adidas et Coca-Cola. De leur côté, les Allemands ont demandé que l'attribution du mondial 2022 fasse l'objet d'un réexamen.
La situation est loin d'être idéale pour Sepp Blatter, à l'aube d'entamer son quatrième mandat à la tête du football international.