42 départements de l’Hexagone sont placés depuis le 1er mai en surveillance renforcée en raison de la présence désormais installée du moustique tigre, vecteur notamment de la dengue.
Avec l’arrivée de la période estivale, le risque d’exportation est pris en compte par les autorités. Pour les moustiques, "des systèmes de contrôle sanitaire existent aux frontières". En revanche pour les personnes contaminées, en période virémique, dans des zones où le moustique circule, "il y a un nombre de cas potentiellement non négligeables", a confirmé le Docteur Chieze, directeur de la Cellule de veille et de sécurité sanitaire de l’ ARS, interrogé à l’occasion d’une opération de démoustication réalisée ce mercredi à la Saline-les-hauts. Autrement dit, un moustique tigre qui piquera un voyageur malade en métropole transmettra le virus lors d’une prochaine piqûre.
Par ce phénomène, des foyers épidémiques métropolitains pourraient ainsi être créés. "Il faut donc faire un travail massif pour limiter la circulation virale du fait de la circulation des moustiques", rappelle le Dr Chieze. "Les maladies n'ont pas de frontières".
Le ministère de la Santé recommande donc de se protéger des piqûres de moustique en cas de séjour à La Réunion. "Si une personne présente dans les 7 jours suivant son retour en Métropole des signes évocateurs de la dengue, elle doit consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques afin de ne pas transmettre la maladie, si le moustique tigre est présent dans le département", est-il conseillé.
Des recommandations valables pour l’ensemble des voyageurs à destination de La Réunion mais aussi de Mayotte, des Antilles, des Seychelles, de la Polynésie française, de l’Amérique centrale et du Sud, l’Asie du Sud-Est… là où le virus du chikungunya, la dengue et le zika sont présents.
Avec l’arrivée de la période estivale, le risque d’exportation est pris en compte par les autorités. Pour les moustiques, "des systèmes de contrôle sanitaire existent aux frontières". En revanche pour les personnes contaminées, en période virémique, dans des zones où le moustique circule, "il y a un nombre de cas potentiellement non négligeables", a confirmé le Docteur Chieze, directeur de la Cellule de veille et de sécurité sanitaire de l’ ARS, interrogé à l’occasion d’une opération de démoustication réalisée ce mercredi à la Saline-les-hauts. Autrement dit, un moustique tigre qui piquera un voyageur malade en métropole transmettra le virus lors d’une prochaine piqûre.
Par ce phénomène, des foyers épidémiques métropolitains pourraient ainsi être créés. "Il faut donc faire un travail massif pour limiter la circulation virale du fait de la circulation des moustiques", rappelle le Dr Chieze. "Les maladies n'ont pas de frontières".
Le ministère de la Santé recommande donc de se protéger des piqûres de moustique en cas de séjour à La Réunion. "Si une personne présente dans les 7 jours suivant son retour en Métropole des signes évocateurs de la dengue, elle doit consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques afin de ne pas transmettre la maladie, si le moustique tigre est présent dans le département", est-il conseillé.
Des recommandations valables pour l’ensemble des voyageurs à destination de La Réunion mais aussi de Mayotte, des Antilles, des Seychelles, de la Polynésie française, de l’Amérique centrale et du Sud, l’Asie du Sud-Est… là où le virus du chikungunya, la dengue et le zika sont présents.