Avec l’arrivée de la période estivale, le risque d’exportation est pris en compte par les autorités. Pour les moustiques, « des systèmes de contrôle sanitaire existent aux frontières ». En revanche pour les personnes contaminées, en période virémique, dans des zones où le moustique circule, « il y a un nombre de cas potentiellement non négligeables », a confirmé le Docteur Chieze, directeur de la Cellule de veille et de sécurité sanitaire de l’ ARS, interrogé à l’occasion d’une [opération de démoustication réalisée ce mercredi à la Saline-les-hauts]urlblank:https://www.zinfos974.com/Lutte-contre-la-dengue-Les-Reunionnais-pas-encore-assez-mobilises_a127489.html . Autrement dit, un moustique tigre qui piquera un voyageur malade en métropole transmettra le virus lors d’une prochaine piqûre.
Par ce phénomène, des foyers épidémiques métropolitains pourraient ainsi être créés. « Il faut donc faire un travail massif pour limiter la circulation virale du fait de la circulation des moustiques », rappelle le Dr Chieze. « Les maladies n’ont pas de frontières ».
Le ministère de la Santé recommande donc de se protéger des piqûres de moustique en cas de séjour à La Réunion. « Si une personne présente dans les 7 jours suivant son retour en Métropole des signes évocateurs de la dengue, elle doit consulter un médecin et continuer à se protéger contre les piqûres de moustiques afin de ne pas transmettre la maladie, si le moustique tigre est présent dans le département », est-il conseillé.
[Des recommandations valables pour l’ensemble des voyageurs à destination de La Réunion]url:https://www.zinfos974.com/Epidemie-de-dengue-Les-touristes-prevenus-des-l-aeroport_a126650.html mais aussi de Mayotte, des Antilles, des Seychelles, de la Polynésie française, de l’Amérique centrale et du Sud, l’Asie du Sud-Est… là où le virus du chikungunya, la dengue et le zika sont présents.