
Jonathan Rivière se trouvait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour avoir exploité une carrière de 30.000 m2, stocké des remblais sur une surface supérieure à 7000 m2 et fait transiter des galets sur une surface équivalente, le tout sur des terrains privés aux Avirons.
Des activités soumises à des réglementations bien précises pour éviter toute atteinte à l’environnement.
Pour ces faits, le terrassier avait été mis en demeure par la préfecture en août 2016 mais, selon les constatations de la DEAL en décembre 2017, n’avait pas remis le site en état.
"Les multinationales et l'Etat sont de connivence"
A la barre, Jonathan Rivière a expliqué que loin de vouloir s’enrichir, s'il avait procédé au stockage de galets pour le chantier de la NRL sur ces parcelles, c’était en échange du défrichage du terrain lors d’un contrat oral passé avec le propriétaire pour une somme de 1600 euros.
Pourquoi exploiter quelques milliers de tonnes de galets alors qu’il disposait d’une autorisation préfectorale à l’époque pour enlever 500.000 tonnes non loin de là, s’est étonné le prévenu. "On veut ma tête", s’est-il défendu, faisant notamment référence à une affaire qui l’opposait à la SBTPC. Il avance également que "multinationales et Etat sont de connivence" parce qu’il aurait osé dénoncer "des carrières marrons..."
Pour le parquet, c’est davantage le côté environnemental que financier qui pose problème dans cette affaire. Les faits sont caractérisés même si des photos et des mesures de la DEAL manquantes au dossier auraient permis une meilleure évaluation de l’impact de l’exploitation sur les parcelles.
30.000 euros dont 10.000 de sursis et l’interdiction de gérer une activité de gestion de ce type ont été requis. Un dernier point qui n’a pas manqué de susciter une vive émotion chez le prévenu. " Tout ça me nuit... On m’a déjà volé sur la Nouvelle Route du Littoral et là vous m’empêchez de travailler", a-t-il déclaré en se mettant à pleurer à chaudes larmes.
Délibéré le 27 juin prochain.
Des activités soumises à des réglementations bien précises pour éviter toute atteinte à l’environnement.
Pour ces faits, le terrassier avait été mis en demeure par la préfecture en août 2016 mais, selon les constatations de la DEAL en décembre 2017, n’avait pas remis le site en état.
"Les multinationales et l'Etat sont de connivence"
A la barre, Jonathan Rivière a expliqué que loin de vouloir s’enrichir, s'il avait procédé au stockage de galets pour le chantier de la NRL sur ces parcelles, c’était en échange du défrichage du terrain lors d’un contrat oral passé avec le propriétaire pour une somme de 1600 euros.
Pourquoi exploiter quelques milliers de tonnes de galets alors qu’il disposait d’une autorisation préfectorale à l’époque pour enlever 500.000 tonnes non loin de là, s’est étonné le prévenu. "On veut ma tête", s’est-il défendu, faisant notamment référence à une affaire qui l’opposait à la SBTPC. Il avance également que "multinationales et Etat sont de connivence" parce qu’il aurait osé dénoncer "des carrières marrons..."
Pour le parquet, c’est davantage le côté environnemental que financier qui pose problème dans cette affaire. Les faits sont caractérisés même si des photos et des mesures de la DEAL manquantes au dossier auraient permis une meilleure évaluation de l’impact de l’exploitation sur les parcelles.
30.000 euros dont 10.000 de sursis et l’interdiction de gérer une activité de gestion de ce type ont été requis. Un dernier point qui n’a pas manqué de susciter une vive émotion chez le prévenu. " Tout ça me nuit... On m’a déjà volé sur la Nouvelle Route du Littoral et là vous m’empêchez de travailler", a-t-il déclaré en se mettant à pleurer à chaudes larmes.
Délibéré le 27 juin prochain.