48 heures de garde à vue. Les policiers du commissariat du Port iront au bout de ce que leur permet ce régime procédural pour cette histoire peu banale d’exhibition sexuelle présumée au sein d’un service municipal. Le dossier est complexe et la personnalité du mis en cause peut interroger, selon une source proche du dossier.
L’agent de police municipale de La Possession suspecté de gestes obscènes durant ses heures de travail est entendu depuis mercredi matin.
Il fait l’objet d’une enquête pour harcèlement sexuel et exhibition sexuelle présumés. Les faits avaient été dénoncés le 14 décembre 2020. Ils se seraient déroulés début décembre dans un véhicule de la flotte de la police municipale.
De décembre jusqu’à la fin de semaine dernière, le mis en cause n’avait pas fait l’objet d’une mesure conservatoire par son autorité hiérarchique, la mairie estimant qu’il revenait à l’enquête de police de déterminer lequel des deux protagonistes dit la vérité. La mairie de la Possession nous expliquait son attitude attentiste du fait que, suite à la plainte déposée à son encontre, le mis en cause avait à son tour porté plainte contre la plaignante. Suite à l’enquête administrative interne, la mairie a décidé, au titre de mesure conservatoire, de ne plus les faire travailler ensemble depuis vendredi dernier.
A l’issue de cette garde à vue qui doit s’achever ce vendredi matin, il reviendra au parquet de Saint-Denis d’éventuellement donner une suite judiciaire à cette enquête.