Jean R. a 23 ans et il entend des voix. Pour les faire taire, il boit. Le 20 novembre dernier, près du parcours de santé du front de mer de Saint-Paul, une femme alerte les gendarmes car un homme se masturbe à la vue de tous. Elle le décrit et explique qu'il a fait ça en la regardant alors qu'elle était à trois mètres de lui. Les gendarmes arrivent et trouvent Jean R. Il n'entend pas se laisser interpeller et résiste. Il finit par tomber, se cogne au visage contre un poteau et entraine dans sa chute le gendarme venu l'arrêter. Un couteau de cuisine est trouvé sur lui. "Je vais te retrouver enculé, redonne-moi mon couteau sale bâtard", hurle-t-il au militaire.
"Je faisais pipi, j'ai secoué mon sexe mais rien de sexuel"
Lorsqu'il est présenté en comparution immédiate le 22 novembre, son avocat demande une expertise psychiatrique compte tenu des propos délirants tenus en garde à vue. À la barre, il reconnait la présence du couteau, il reconnait avoir baissé son pantalon mais pour faire "pipi" et pas sur le parcours de santé du front de mer. "Je faisais pipi, j'ai secoué mon sexe mais rien de sexuel. J'ai croisé son regard mais elle a mal interprété", avait-il expliqué en garde à vue sur lecture de la présidente.
"Il entend des voix, il boit mais il n'y a pas de troubles d'identité sexuelle"
"Il entend des voix, il boit mais il n'y a pas de troubles d'identité sexuelle. Il n'a eu qu'un seul rapport depuis l'âge de 17 ans, il n'a pas d'expérience. Il y a une altération de son discernement au moment des faits mais il est accessible à une sanction pénale", conclut le psychiatre. "Il manipule son sexe à la vue des autres de manière impudique. La récidive est inquiétante, il y a risque de passage à l'acte", note la procureure qui demande une peine de 5 mois de prison, le maintien en détention ainsi qu'un suivi socio-judiciaire pendant 3 ans.
"Même pour lui c'est confus. Il a besoin de soins"
Pour la défense, "c'est la deuxième fois qu'il passe devant vous mais c'est la première fois qu'on détecte qu'il a un problème psychiatrique. Il a une personnalité trouble et complexe. On aurait dû s'interroger sur cela dès le départ ! Même pour lui c'est confus. Il a besoin de soins pour les voix qu'il entend, la prison n'est pas la solution. Il est jeune et réadaptable, il peut se reconstruire".
La présidente indique avoir tenu compte de l'altération du discernement, condamne Jean R. à la peine de 5 mois de prison et révoque 6 mois d'un sursis précédent pour l'état de récidive. Il est maintenu en détention.
"Je faisais pipi, j'ai secoué mon sexe mais rien de sexuel"
Lorsqu'il est présenté en comparution immédiate le 22 novembre, son avocat demande une expertise psychiatrique compte tenu des propos délirants tenus en garde à vue. À la barre, il reconnait la présence du couteau, il reconnait avoir baissé son pantalon mais pour faire "pipi" et pas sur le parcours de santé du front de mer. "Je faisais pipi, j'ai secoué mon sexe mais rien de sexuel. J'ai croisé son regard mais elle a mal interprété", avait-il expliqué en garde à vue sur lecture de la présidente.
"Il entend des voix, il boit mais il n'y a pas de troubles d'identité sexuelle"
"Il entend des voix, il boit mais il n'y a pas de troubles d'identité sexuelle. Il n'a eu qu'un seul rapport depuis l'âge de 17 ans, il n'a pas d'expérience. Il y a une altération de son discernement au moment des faits mais il est accessible à une sanction pénale", conclut le psychiatre. "Il manipule son sexe à la vue des autres de manière impudique. La récidive est inquiétante, il y a risque de passage à l'acte", note la procureure qui demande une peine de 5 mois de prison, le maintien en détention ainsi qu'un suivi socio-judiciaire pendant 3 ans.
"Même pour lui c'est confus. Il a besoin de soins"
Pour la défense, "c'est la deuxième fois qu'il passe devant vous mais c'est la première fois qu'on détecte qu'il a un problème psychiatrique. Il a une personnalité trouble et complexe. On aurait dû s'interroger sur cela dès le départ ! Même pour lui c'est confus. Il a besoin de soins pour les voix qu'il entend, la prison n'est pas la solution. Il est jeune et réadaptable, il peut se reconstruire".
La présidente indique avoir tenu compte de l'altération du discernement, condamne Jean R. à la peine de 5 mois de prison et révoque 6 mois d'un sursis précédent pour l'état de récidive. Il est maintenu en détention.