Les trois individus suspectés d'avoir pris part à l'expédition punitive de Jean-Fred Cazambo devant la discothèque La Villa Club ont été appréhendés, selon nos informations. Ils sont actuellement placés en garde à vue.
Ce jeudi 23 mars à l'Ermitage, le Saint-Andréen originaire de Bras Panon était abattu de plusieurs coups de feu sur la voie publique. L'établissement de nuit dans lequel la victime avait passé ses dernières heures venait de fermer ses portes.
Jean-Fred Cazambo avait passé la nuit dans cette discothèque sans qu'aucun incident notable ne vienne émailler la soirée, selon des clients. Les vacanciers du camping Ermitage-Lagon situé juste à côté de la scène de crime n'ont quant à eux relevé aucun ralé-poussé particulier depuis la veille, nous ont-ils aussi affirmé.
Il est environ 5 heures lorsque le client se trouve en face des portes de la discothèque. Un véhicule s'approche de lui. A l'intérieur de l'automobile se trouvent trois hommes encagoulés, décriront des témoins choqués. Selon un client de la boîte de nuit et connaissance de la victime, deux d'entre eux étaient armés. Une information invérifiable en l'état puisque ni la gendarmerie ni le parquet ne communiqueront sur les éléments d'enquête ce matin-là.
"Jean-Fred était à l'extérieur avec d'autres personnes en train de prendre l'air. La discothèque avait déjà fermé. J'ai entendu trois détonations. J'ai pensé sur le moment à des pétards et on est venu me dire qu'on avait tiré sur quelqu'un", raconte-t-il la voix encore tremblante. Ce client était à ce moment-là en train de rejoindre sa voiture un peu plus loin, sans voir la scène directement.
Les secouristes et les gendarmes sont prévenus. Les derniers clients qui avaient fait la fermeture portent assistance à la victime. Des massages cardiaques sont prodigués par des témoins de la scène, en attendant les secours et les forces de l'ordre.
A 7H15, l'avenue de Bourbon qui irrigue la route de la plage de l'Ermitage est bouclée. Les marcheurs matinaux sont priés de faire un détour par l'avenue des Mascareignes qui mène vers le casino. Un périmètre de sécurité très élargi est dressé tout autour de la Villa Club pour permettre aux techniciens de l'identification criminelle de récolter le maximum d'indices au sol. Ils passeront les lieux au peigne fin durant environ deux heures.
A 8H30, les pompes funèbres Vergoz se présentent pour procéder à la levée du corps placé sous un drap blanc.
Passé 9 heures, à l'intersection entre les discothèques La Villa et le Beach Club, seules des traces de sang sur la chaussée témoignent encore de la scène de crime qui s'est jouée 4 heures plus tôt. L'avenue est rendue aux usagers de la route.
En ouvrant une enquête pour assassinat, le parquet de Saint-Denis se trouve à ce moment-là sans interpellation mais avec quelques indices à exploiter, tout d'abord auprès des témoins ou encore en saisissant les éventuels enregistrements de vidéo surveillance active sur le secteur de l'Ermitage.
L'enquête confiée à la section de recherches de la gendarmerie a très vite permis de cerner les personnes suspectées d'avoir participé à cette exécution.
Selon une personne qui a connu la victime, Jean-Fred Cazambo avait effectué une peine de prison par le passé et n'avait plus fait parler de lui. La victime était père de deux enfants.
Jean-Fred Cazambo avait passé la nuit dans cette discothèque sans qu'aucun incident notable ne vienne émailler la soirée, selon des clients. Les vacanciers du camping Ermitage-Lagon situé juste à côté de la scène de crime n'ont quant à eux relevé aucun ralé-poussé particulier depuis la veille, nous ont-ils aussi affirmé.
Il est environ 5 heures lorsque le client se trouve en face des portes de la discothèque. Un véhicule s'approche de lui. A l'intérieur de l'automobile se trouvent trois hommes encagoulés, décriront des témoins choqués. Selon un client de la boîte de nuit et connaissance de la victime, deux d'entre eux étaient armés. Une information invérifiable en l'état puisque ni la gendarmerie ni le parquet ne communiqueront sur les éléments d'enquête ce matin-là.
"Jean-Fred était à l'extérieur avec d'autres personnes en train de prendre l'air. La discothèque avait déjà fermé. J'ai entendu trois détonations. J'ai pensé sur le moment à des pétards et on est venu me dire qu'on avait tiré sur quelqu'un", raconte-t-il la voix encore tremblante. Ce client était à ce moment-là en train de rejoindre sa voiture un peu plus loin, sans voir la scène directement.
Les secouristes et les gendarmes sont prévenus. Les derniers clients qui avaient fait la fermeture portent assistance à la victime. Des massages cardiaques sont prodigués par des témoins de la scène, en attendant les secours et les forces de l'ordre.
A 7H15, l'avenue de Bourbon qui irrigue la route de la plage de l'Ermitage est bouclée. Les marcheurs matinaux sont priés de faire un détour par l'avenue des Mascareignes qui mène vers le casino. Un périmètre de sécurité très élargi est dressé tout autour de la Villa Club pour permettre aux techniciens de l'identification criminelle de récolter le maximum d'indices au sol. Ils passeront les lieux au peigne fin durant environ deux heures.
A 8H30, les pompes funèbres Vergoz se présentent pour procéder à la levée du corps placé sous un drap blanc.
Passé 9 heures, à l'intersection entre les discothèques La Villa et le Beach Club, seules des traces de sang sur la chaussée témoignent encore de la scène de crime qui s'est jouée 4 heures plus tôt. L'avenue est rendue aux usagers de la route.
En ouvrant une enquête pour assassinat, le parquet de Saint-Denis se trouve à ce moment-là sans interpellation mais avec quelques indices à exploiter, tout d'abord auprès des témoins ou encore en saisissant les éventuels enregistrements de vidéo surveillance active sur le secteur de l'Ermitage.
L'enquête confiée à la section de recherches de la gendarmerie a très vite permis de cerner les personnes suspectées d'avoir participé à cette exécution.
Selon une personne qui a connu la victime, Jean-Fred Cazambo avait effectué une peine de prison par le passé et n'avait plus fait parler de lui. La victime était père de deux enfants.