Pour mémoire, rappelons que la procureure de la République avait réclamé le 25 février contre Christophe Di Donato, le dirigeant de la Cité des Dirigeants, 4 ans de prison, une interdiction de gérer et la saisie de ses avoirs d’une valeur de 123.000€. Contre Gérald Maillot, qui était président de la CINOR au moment des faits, 3 ans de prison avec sursis, une interdiction d’exercer dans la fonction publique, et une inéligibilité de 5 ans. À l’encontre de Michel Fontaine, président de la CIVIS, 2 ans de prison avec sursis, 5 ans d’inéligibilité et d’interdiction d’exercer dans la fonction publique. Et contre Joël Perigaud, l’ex-directeur de cabinet de Gérald Maillot à la CINOR, 1 an de prison avec sursis et une interdiction de gérer pendant 5 ans.
La simple comparaison entre les réquisitions et le verdict montre l’ampleur du fiasco de l’enquête, même s’il ne faut pas oublier que le parquet a fait appel et que le jugement n’est pas définitif.
Nous avons donc souhaité recueillir les explications du principal intéressé pour qu’il nous explique comment on a pu en arriver à un tel désastre judiciaire au cours duquel on a par exemple vu une procureure requérir contre Michel Fontaine une peine de 2 ans de prison, alors que la peine maximale prévue par le code pénal est de 1 an !
Attention, ça décoiffe…