Bien sur chaque accident mortel est un drame et je comprends tout a fait que l'Etat se préoccupe dans sa mission régalienne de sécurité de limiter ce nombre de drames. Il y a 3500 morts sur les routes, mais 15 000 décès par accident domestique, 10 000 suicides dont personne ne semble se préoccuper.
L'argument principal des promoteurs de la limitation de vitesse se résume à dire que en baissant la limitation, on va mécaniquement baisser le nombre de victimes sur la route.
Le second argument est d'exposer que la mise en place des radars routiers a entraine une baisse du nombre de victimes.
On peut objecter a ce qui tient plus de l'affirmation que de l'analyse ,les arguments suivants :
-Il n'y a pas d'analyse de l'accidentologie.
La limitation sera sans effet sur les écervelés qui dévalent des rues a fond de train, ou font les beaux devant un lycée avec un véhicule qu'ils ne maitrisent pas, perdent le contrôle de leur véhicule et fauchent des piétons.
Il en va de même avec les accidents liés au franchissement des passages à niveau, des accidents de bus qui se font percuter par un camion etc. Et pourtant toutes les victimes de ces accidents sont comptées dans la même statistique alors que chaque type d'accident mériterait un traitement spécifique.
Or l'accident résulte toujours d'un comportement inadapté du conducteur. Les éléments comme l'état du véhicule, l'état de la chaussé, la météo, la vitesse sont des éléments aggravants mais pas forcément des éléments causals. C'est parce qu'un conducteur a eu une mauvaise appréciation d'une situation qu'il cause un accident.
C'est donc sur le comportement qu'il faut agir.
-la sécurité routière se résigne à l'accident.
Les promoteurs de la limitation n'envisagent pas une baisse des accidents, ils n'en parlent jamais. Ils imaginent simplement que en cas de choc plus la vitesse sera faible, plus les personnes impliquées auront des chances de s'en sortir. Ils ne disposent d'aucune analyse d'accidentologie, mais induisent par analogie qui si la mise en place des radars a entrainé une baisse des victimes, alors une baisse de la limitation entrainera une baisse des victimes.
Mais les faits sont têtus, car dans un choc frontal ou latéral, que les véhicules roulent a 80 ou a 90 les dégâts seront peu ou prou identiques.
-une vision limitée du comportement.
L'affirmation qui nous est proposée est simpliste : la vitesse est cause d'accident. Or comme je l'ai indiqué plus haut c'est le comportement inadapté qui est en cause.
Démontrons par l'absurde : la pluie est cause d'accident, il faut interdire la pluie !
Au lieu d'agir sur un seul facteur externe à l'accident il serait préférable d'agir sur ce qui crée le comportement du conducteur, sa formation, sa consommation d'alcool ou de drogues, sa capacité physique et intellectuelle (et oui il faut voir et comprendre les panneaux)
-des statistiques volontairement incomplètes.
La sécurité routière n'utilise qu'un seul indicateur qui est celui du nombre de victimes. Le nombre d'accidents n'est jamais évoqué, pas plus que celui des blessés.
-Or il serait interessant de rapprocher le nombre de victimes du nombre de véhicules en circulation. Plusieurs dizaine de milliers de véhicules supplémentaires sont mis en circulation chaque année. Il y a probablement 32 millions de véhicules immatriculés en France. L'Etat doit être capable de connaître le nombre de véhicules en circulation pratiquement heure par heure dans le pays. Ce chiffre n'est jamais donné.
Si on rapporte le nombre de décès sur la route au nombre de véhicules immatriculés, ils représentent 0,00010%. Mais tous ne circulent pas en même temps. Alors imaginons qu'il n'y ait que 1 million de véhicules qui circulent, le chiffre est alors de 0,0035%.
-Plus le nombre de véhicules augmente, plus les occurrences d'accident augmentent. Pourquoi n'y a t il pas de corrélation entre ces deux courbes ? Parce que le nombre de décès rapporté au nombre de véhicules en circulation montrerait une baisse !
-Aucune corrélation n'est jamais exposée sur l'impact des améliorations techniques des véhicules sur la mortalité, depuis la mise en place des ceintures de sécurité, les colonnes de direction rétractables, les zones d'absorption de choc, les appuis tête, les freins à disque avec abs etc
Conclusion :
Cette « mesure » peut être adaptée a certains tronçons routiers surchargés en ile de France , n'est basée sur aucune analyse d'accidentologie sérieuse.
La formation continue du conducteur est en permanence repoussée. On donne le permis comme on donne le bac pour des raisons électorales. L'Etat se borne à attendre des constructeurs de véhicule qu'ils améliorent encore la sécurité active et passive des véhicules.
Ma conclusion est que comme toujours ce sera le citoyen lambda qui sera sanctionné, mais au fond n'est ce pas cela la raison de cette mesure faire rentrer un impôt supplémentaire invisible en se cachant derrière des « éléments de langage » pseudo sécuritaires.
L'argument principal des promoteurs de la limitation de vitesse se résume à dire que en baissant la limitation, on va mécaniquement baisser le nombre de victimes sur la route.
Le second argument est d'exposer que la mise en place des radars routiers a entraine une baisse du nombre de victimes.
On peut objecter a ce qui tient plus de l'affirmation que de l'analyse ,les arguments suivants :
-Il n'y a pas d'analyse de l'accidentologie.
La limitation sera sans effet sur les écervelés qui dévalent des rues a fond de train, ou font les beaux devant un lycée avec un véhicule qu'ils ne maitrisent pas, perdent le contrôle de leur véhicule et fauchent des piétons.
Il en va de même avec les accidents liés au franchissement des passages à niveau, des accidents de bus qui se font percuter par un camion etc. Et pourtant toutes les victimes de ces accidents sont comptées dans la même statistique alors que chaque type d'accident mériterait un traitement spécifique.
Or l'accident résulte toujours d'un comportement inadapté du conducteur. Les éléments comme l'état du véhicule, l'état de la chaussé, la météo, la vitesse sont des éléments aggravants mais pas forcément des éléments causals. C'est parce qu'un conducteur a eu une mauvaise appréciation d'une situation qu'il cause un accident.
C'est donc sur le comportement qu'il faut agir.
-la sécurité routière se résigne à l'accident.
Les promoteurs de la limitation n'envisagent pas une baisse des accidents, ils n'en parlent jamais. Ils imaginent simplement que en cas de choc plus la vitesse sera faible, plus les personnes impliquées auront des chances de s'en sortir. Ils ne disposent d'aucune analyse d'accidentologie, mais induisent par analogie qui si la mise en place des radars a entrainé une baisse des victimes, alors une baisse de la limitation entrainera une baisse des victimes.
Mais les faits sont têtus, car dans un choc frontal ou latéral, que les véhicules roulent a 80 ou a 90 les dégâts seront peu ou prou identiques.
-une vision limitée du comportement.
L'affirmation qui nous est proposée est simpliste : la vitesse est cause d'accident. Or comme je l'ai indiqué plus haut c'est le comportement inadapté qui est en cause.
Démontrons par l'absurde : la pluie est cause d'accident, il faut interdire la pluie !
Au lieu d'agir sur un seul facteur externe à l'accident il serait préférable d'agir sur ce qui crée le comportement du conducteur, sa formation, sa consommation d'alcool ou de drogues, sa capacité physique et intellectuelle (et oui il faut voir et comprendre les panneaux)
-des statistiques volontairement incomplètes.
La sécurité routière n'utilise qu'un seul indicateur qui est celui du nombre de victimes. Le nombre d'accidents n'est jamais évoqué, pas plus que celui des blessés.
-Or il serait interessant de rapprocher le nombre de victimes du nombre de véhicules en circulation. Plusieurs dizaine de milliers de véhicules supplémentaires sont mis en circulation chaque année. Il y a probablement 32 millions de véhicules immatriculés en France. L'Etat doit être capable de connaître le nombre de véhicules en circulation pratiquement heure par heure dans le pays. Ce chiffre n'est jamais donné.
Si on rapporte le nombre de décès sur la route au nombre de véhicules immatriculés, ils représentent 0,00010%. Mais tous ne circulent pas en même temps. Alors imaginons qu'il n'y ait que 1 million de véhicules qui circulent, le chiffre est alors de 0,0035%.
-Plus le nombre de véhicules augmente, plus les occurrences d'accident augmentent. Pourquoi n'y a t il pas de corrélation entre ces deux courbes ? Parce que le nombre de décès rapporté au nombre de véhicules en circulation montrerait une baisse !
-Aucune corrélation n'est jamais exposée sur l'impact des améliorations techniques des véhicules sur la mortalité, depuis la mise en place des ceintures de sécurité, les colonnes de direction rétractables, les zones d'absorption de choc, les appuis tête, les freins à disque avec abs etc
Conclusion :
Cette « mesure » peut être adaptée a certains tronçons routiers surchargés en ile de France , n'est basée sur aucune analyse d'accidentologie sérieuse.
La formation continue du conducteur est en permanence repoussée. On donne le permis comme on donne le bac pour des raisons électorales. L'Etat se borne à attendre des constructeurs de véhicule qu'ils améliorent encore la sécurité active et passive des véhicules.
Ma conclusion est que comme toujours ce sera le citoyen lambda qui sera sanctionné, mais au fond n'est ce pas cela la raison de cette mesure faire rentrer un impôt supplémentaire invisible en se cachant derrière des « éléments de langage » pseudo sécuritaires.