Les ex-salariées de l’Arast sont fatiguées. Depuis 18 jours, elles campent devant les grilles du Conseil général et les événements d’hier, avant l’assemblée plénière pour le vote du budget 2012, ne les ont pas rassurées. « On est marquées au fer rouge et on a pas vraiment le moral après les débordements d’hier« , explique, dépitée, Mimose Libel, ex-salariée de l’Arast.
Hier, les esprits ont été échauffés par les débordements qui ont eu lieu entre les vigiles et les ex-salariées. « Quand on veut rentrer, on nous dit que c’est interdit. Quand on arrive, on trouve des chaines sur le portail. Quand on s’approche des grilles, il y a une quinzaine de vigiles qui approchent et leur chef est arrogant avec nous« , souligne-t-elle.
Pour Mimose Libel, les ordres sont venus d’en haut pour expliquer le ralé-poussé devant les grilles du Palais de la source. « Nous sommes les coupables, les maltraitées« , ajoute-t-elle.
« Nous en sommes à 18 jours de combat aujourd’hui. On est un petit noyaux décidé à aller loin. Quand j’entends l’avocat du Conseil général, hier à la télévision, dire qu’il n’a pas les coordonnées des ex-salariés, je trouve cela dommage car le liquidateur et l’AGS ont le nom de tout les ex-salariés. C’est vraiment regrettable d’entendre de tels propos« , conclut-elle.
Des ex-salariées qui sont parties pour passer un nouveau week-end devant le Conseil général.