La rencontre a été furtive avec les membres du cabinet du ministre des Outremer, mais l’association Eveil Citoyen continue pourtant d’alerter dès que l’occasion se présente.
« Nous avons fait valoir les doléances que chacun rencontre dans ses affaires respectives dont notamment un non lieu totalement ahurissant prononcé dans l’affaire Kada mercredi (voir par ailleurs, ndlr). Malgré toutes les preuves, il n’y a rien », se désespère Salim Moussajee, plaignant dans le bras de fer qui l’oppose à la Sogecore.
« En face, ils sont plongés dans une impunité qui dure depuis une décennie. A la Réunion, comme il y a le panier Lurel pour les pauvres, il y a une justice pour les riches et une justice pour les pauvres, voilà ce qu’on a dit au ministre », veut retenir Salim Moussajee.
Le service après-vente de cette entrevue express avec les collaborateurs du ministre prendra forme dans les heures qui viennent avec « l’envoi de nos dossiers » au ministre Lurel.
« Ca va faire trembler beaucoup de monde », jure-t-il, même si comme à chaque nouvelle main tendue, il en attend des retours efficaces.
« Que le ministre soit au courant, en parler, c’est une chose, mais maintenant il faut agir. Nous on revendique nos droits tout simplement, et que la justice soit faite ».