On en sait un peu plus sur les conditions de [l’évasion d’un détenu radicalisé à Brest]urlblank:https://www.zinfos974.com/Brest-Un-detenu-fiche-S-s-evade-de-prison_a127739.html , ce mercredi, au cours d’un déplacement à l’hôpital de Brest pour un examen médical.
C’est Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat National pénitentiaire Force Ouvrière, qui dénonce un certain nombre de dysfonctionnements.
Le premier selon lui, est le fait que le détenu ait été informé depuis la veille de son extraction médicale, contrairement à la procédure habituelle. Ce qui lui lui a laissé le temps de prévenir ses complices avec un des deux téléphones portables découverts dans sa cellule. La procédure classique est que l’on prévienne le détenu 10 à 15 minutes avant l’extraction.
Le deuxième tient à l’absence de moyens entravant les moyens de déplacement du détenu. Auparavant, tous les détenus qui sortaient en extraction avaient des entraves, afin de les empêcher de courir. Mais au fil des années ces moyens ont dispararu.
Enfin, lors de l’évasion, les surveillants n’étaient équipés que d’un sifflet et d’un gilet pare-balles…