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Euthanasie, la grande hypocrisie

Si l’espérance de vie tend à augmenter grâce aux progrès médicaux dans nos contrées occidentales (malgré la « malbouffe », les OGMS et autres pesticides que les USA entre autres tendent à nous imposer), il est un constat que le vieillissement ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions au point que les dépenses de santé […]

Ecrit par Zinfos974 – le lundi 26 juin 2017 à 14H44

Si l’espérance de vie tend à augmenter grâce aux progrès médicaux dans nos contrées occidentales (malgré la « malbouffe », les OGMS et autres pesticides que les USA entre autres tendent à nous imposer), il est un constat que le vieillissement ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions au point que les dépenses de santé sont de plus en plus lourdes pour nos gouvernements. On vieillit, certes, mais dans la souffrance avec des pathologies qui pour certaines augmentent : cancer, Hypertension et crises cardiaques, diabète, cholestérol, alzheimer… en raison notamment de notre mode de vie : stress, mauvaise alimentation, manque d’exercice physique.

Nos hôpitaux sont aujourd’hui remplis de malades en état végétatif, immobiles dans leur lit, sans aucun espoir de guérison, sans aucune visite et n’attendant plus que la mort, alors qu’ils sont en grande souffrance, eux, et leurs proches quand ils en ont. Ils voudraient mourir et être libérés de ces souffrances mais on ne leur permet pas ! Ils coûtent une fortune pour la collectivité, alors qu’on ne peut plus rien faire pour eux ! quel gâchis !
Très logiquement un grand nombre de médecins avancent leur « liberté de conscience » pour ne pas aider à faire le geste fatal, d’autres, très courageusement souvent dans des services palliatifs -où ils côtoient quotidiennement la souffrance et savent vraiment ce qu’elle est,- le font discrètement, respectant la volonté du malade et souvent de ses proches mais à leurs risques et périls risquant en effet d’être déchus de leur emploi et condamnés par la justice.

Alors parlons « lois » et justice justement. Lors de ces dernières élections, qui a osé aborder la question et aborder des solutions ?

Depuis un peu plus d’un an existe un document-téléchargeable sur internet- permettant à tout un chacun de refuser tout acharnement thérapeutique au cas où il deviendrait gravement malade. Mais qui le sait ? Et si la loi n’évolue pas et n’est pas complétée par un mode opératoire, qui osera accompagner les malades à l’issue fatale ? Celà ne suffit donc pas !

Seule une commission d’experts : médecins, psychologues volontaires par exemple devrait pouvoir statuer sur la demande du malade et de ses proches s’il faut ou non leur accorder l’autorisation d’abréger ses souffrances alors qu’il n’y a pas d’autres solutions possibles ni d’espoirs de guérison.

Seules des équipes médicales volontaires constituées dans chaque grande ville devraient pouvoir accompagner le malade vers la seule issue libératrice à laquelle ils aspirent, eux et leur famille.

L’équipe Macron et des Républicains en Marche osera t’elle faire ce progrès fondamental vers la liberté de conscience dans le respect de la dignité humaine ?

Patrice Louaisel

 

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