Il le dit lui-même, les mots « Réunion » ou encore « outre-mer » ne figurent pas dans le programme de la liste Renaissance. Pour autant, Stéphane Bijoux en est convaincu : « Nous avons besoin à La Réunion d’une Europe forte, car elle est présente dans notre quotidien » explique-t-il, en évoquant les différents chantiers en cours sur notre île, financés par l’Union Européenne.
Stéphane Bijoux sera présent sur notre île « jusqu’à la dernière ligne droite de la campagne électorale ». Aux côtés du nouveau référent local du parti La République en Marche, Farid Mangrolia, le candidat vient présenter les grandes priorités du programme proposé par la liste « Renaissance », seule liste « pro-européenne » selon lui, en comparaison avec les listes « d’extrême droite et d’extrême gauche ».
Un programme qui semble surfer sur les sujets brûlants de l’actualité, alors même que le gouvernement d’Emmanuel Macron peine parfois à y répondre : alors que « l’affaire de siècle » poursuit l’Etat pour inaction climatique, que les gilets jaunes demandent plus de justice sociale, et que les mouvements #Meetoo ou #balancetonporc ont libéré la paroles des femmes, que retrouve-t-on dans les grands thèmes du programme LREM pour l’Europe ? L’environnement d’abord, la justice sociale ensuite, et les droits des femmes notamment.
Si certains électeurs peuvent se réjouir de voir ces thèmes abordés à l’échelle de l’UE, reste à voir comment ces questions ont été traitées à l’échelle de notre pays par ce même parti politique…
Stéphane Bijoux sera présent sur notre île « jusqu’à la dernière ligne droite de la campagne électorale ». Aux côtés du nouveau référent local du parti La République en Marche, Farid Mangrolia, le candidat vient présenter les grandes priorités du programme proposé par la liste « Renaissance », seule liste « pro-européenne » selon lui, en comparaison avec les listes « d’extrême droite et d’extrême gauche ».
Un programme qui semble surfer sur les sujets brûlants de l’actualité, alors même que le gouvernement d’Emmanuel Macron peine parfois à y répondre : alors que « l’affaire de siècle » poursuit l’Etat pour inaction climatique, que les gilets jaunes demandent plus de justice sociale, et que les mouvements #Meetoo ou #balancetonporc ont libéré la paroles des femmes, que retrouve-t-on dans les grands thèmes du programme LREM pour l’Europe ? L’environnement d’abord, la justice sociale ensuite, et les droits des femmes notamment.
Si certains électeurs peuvent se réjouir de voir ces thèmes abordés à l’échelle de l’UE, reste à voir comment ces questions ont été traitées à l’échelle de notre pays par ce même parti politique…
Une sortie du glyphosate d’ici 2021
« On propose une banque du climat, 1000 milliards d’euros à investir pour de nouvelles activités liées à la défense de l’environnement. On a un vrai patrimoine sur cette île-là, il faut le protéger », explique Stéphane Bijoux, qui souhaite également voir l’Europe interdire le plastique non-recyclable d’ici 2025.
Mais parmi les propositions environnementales du programme, on trouve également celle-ci : « Sortir du glyphosate d’ici 2021 ». Ce qui peut laisser perplexe lorsque l'on sait qu’au niveau national, tous les amendements proposant une sortie du glyphosate d’ici 2021 ont été rejetés à l’Assemblée nationale par … les députés issus de la majorité LREM. Même lorsque l’amendement était proposé par un député LREM comme c’était le cas en septembre dernier !
« Ce qui n’a pas marché au niveau national, nous le ferons marcher au niveau européen », répond Stéphane Bijoux. Faut-il encore qu’ils ne votent pas contre leur propre proposition…
« On propose une banque du climat, 1000 milliards d’euros à investir pour de nouvelles activités liées à la défense de l’environnement. On a un vrai patrimoine sur cette île-là, il faut le protéger », explique Stéphane Bijoux, qui souhaite également voir l’Europe interdire le plastique non-recyclable d’ici 2025.
Mais parmi les propositions environnementales du programme, on trouve également celle-ci : « Sortir du glyphosate d’ici 2021 ». Ce qui peut laisser perplexe lorsque l'on sait qu’au niveau national, tous les amendements proposant une sortie du glyphosate d’ici 2021 ont été rejetés à l’Assemblée nationale par … les députés issus de la majorité LREM. Même lorsque l’amendement était proposé par un député LREM comme c’était le cas en septembre dernier !
« Ce qui n’a pas marché au niveau national, nous le ferons marcher au niveau européen », répond Stéphane Bijoux. Faut-il encore qu’ils ne votent pas contre leur propre proposition…
Respecter la démocratie en Europe… et en France ?
« Les pays de l'UE qui ne respectent pas les libertés individuelles, ou encore la liberté de la presse doivent être sanctionnés plus durement. On ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors », Stéphane Bijoux est catégorique.
C’est pourquoi la liste Renaissance propose de « conditionner l’accès aux fonds européens au respect de l’Etat de droit » . Voilà de quoi faire rire jaune certains porteurs de gilets, victimes de violences policières, de contrôles arbitraires et d’arrestations préventives lors des manifestations qui secouent le pays depuis plus de six mois.
Et évoquer la liberté de la presse quand des journalistes sont eux aussi victimes de violences policières lors des manifestations, que certains ont été placés en garde à vue, et qu’une tentative de perquisition a été menée à Mediapart suite à l’affaire Benalla…
« Les pays de l'UE qui ne respectent pas les libertés individuelles, ou encore la liberté de la presse doivent être sanctionnés plus durement. On ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors », Stéphane Bijoux est catégorique.
C’est pourquoi la liste Renaissance propose de « conditionner l’accès aux fonds européens au respect de l’Etat de droit » . Voilà de quoi faire rire jaune certains porteurs de gilets, victimes de violences policières, de contrôles arbitraires et d’arrestations préventives lors des manifestations qui secouent le pays depuis plus de six mois.
Et évoquer la liberté de la presse quand des journalistes sont eux aussi victimes de violences policières lors des manifestations, que certains ont été placés en garde à vue, et qu’une tentative de perquisition a été menée à Mediapart suite à l’affaire Benalla…
Un « Pacte Simone Veil » mais toujours pas de ministère
« Nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe », indique le programme de la liste Renaissance, qui veut faire de la cause féministe une de ses priorités. Les candidats proposent ainsi un « Pacte Simone Veil », dont les pays signataires devront introduire dans leur législation des mesures de protection des droits des femmes.
Mais certaines pourraient douter de la sincérité de cette proposition au regard de ce qui a déjà été fait par Emmanuel Macron :
Durant sa campagne présidentielle, le futur président de la République s’était engagé à créer un « ministère plein et entier des droits des femmes ». Mais neuf mois plus tard, c’est le ministère tout entier que Macron fait disparaître, pour créer à la place un secrétariat d’Etat, réduisant ainsi son impact et son budget…
« Mais on a des résultats, et c’est ça qui compte » répond Stéphane Bijoux, sans plus de précisions.
« Nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe », indique le programme de la liste Renaissance, qui veut faire de la cause féministe une de ses priorités. Les candidats proposent ainsi un « Pacte Simone Veil », dont les pays signataires devront introduire dans leur législation des mesures de protection des droits des femmes.
Mais certaines pourraient douter de la sincérité de cette proposition au regard de ce qui a déjà été fait par Emmanuel Macron :
Durant sa campagne présidentielle, le futur président de la République s’était engagé à créer un « ministère plein et entier des droits des femmes ». Mais neuf mois plus tard, c’est le ministère tout entier que Macron fait disparaître, pour créer à la place un secrétariat d’Etat, réduisant ainsi son impact et son budget…
« Mais on a des résultats, et c’est ça qui compte » répond Stéphane Bijoux, sans plus de précisions.
« Un referendum pour ou contre Macron »
« Ceux qui veulent transformer cette élection en referendum, je dis qu’il n’est pas possible de se faire kidnapper ce scrutin européen. Ce vote est trop important pour le transformer en autre chose qu’une opportunité de prendre en main notre destin. » affirme Stéphane Bijoux.
Un vote « contre Macron », c’est ce à quoi ont appelé plusieurs partis d’opposition à l’occasion des élections européennes. Une idée qui pourrait séduire certains électeurs si l’on se fie au mécontentement manifesté par les « Gilets jaunes » depuis plus de six mois.
Mais le candidat réunionnais l’assure, « l’ennemi caché dans cette élection, c’est l’abstention ». Il compte ainsi sur le soutien local des maires de l’Entre-Deux, Sainte-Rose, Saint-Philippe et Trois-Bassins, pour inciter les Réunionnais à voter lors de ces élections européennes.
Les marcheurs « pour l’Europe » ambitionnent de pouvoir créer un grand groupe centriste au sein du parlement européen, « pour empêcher les gros groupes de gauche et de droite déjà existants de décider sans nous », explique Stéphane Bijoux.
« Ceux qui veulent transformer cette élection en referendum, je dis qu’il n’est pas possible de se faire kidnapper ce scrutin européen. Ce vote est trop important pour le transformer en autre chose qu’une opportunité de prendre en main notre destin. » affirme Stéphane Bijoux.
Un vote « contre Macron », c’est ce à quoi ont appelé plusieurs partis d’opposition à l’occasion des élections européennes. Une idée qui pourrait séduire certains électeurs si l’on se fie au mécontentement manifesté par les « Gilets jaunes » depuis plus de six mois.
Mais le candidat réunionnais l’assure, « l’ennemi caché dans cette élection, c’est l’abstention ». Il compte ainsi sur le soutien local des maires de l’Entre-Deux, Sainte-Rose, Saint-Philippe et Trois-Bassins, pour inciter les Réunionnais à voter lors de ces élections européennes.
Les marcheurs « pour l’Europe » ambitionnent de pouvoir créer un grand groupe centriste au sein du parlement européen, « pour empêcher les gros groupes de gauche et de droite déjà existants de décider sans nous », explique Stéphane Bijoux.