Alors que l’affaire de l’Arast tient en haleine l’ensemble des médias locaux, un communiqué rédigé par Europe Ecologie monte au créneau et demande le départ immédiat de Nassimah Dindar ainsi que la continuité de l’ensemble des missions de l’Arast dans le Groupement d’intérêt public (GIP).
Pour le parti écologiste, le Département est le responsable de la liquidation prononcée il y a maintenant plusieurs semaines et il « dénonce avec la plus extrême fermeté les agissements de Mme Dindar (qui) connaissait parfaitement la situation de l’Arast« , au regard de la présentation d’un audit livré à la collectivité en juin 2008. Cet audit indiquait visiblement des erreurs et les responsabilités des dirigeants « incapables de gérer puis de redresser l’Arast« , d’après les membres d’Europe Ecologie.
« L’imbroglio juridique dans lequel nous sommes était évitable«
Europe Ecologie précise par ailleurs qu’il s’agit d’un « véritable sabordage des services publics » et d’une « politique de destruction par l’incompétence« . Résultat, ce qu’il considère comme un imbroglio politique et une gestion des ex-salariés de l’Arast qualifiée d’ « inhumaine« .
Opposé aux expulsions de ces salariés en souffrance, Europe Ecologie demande le transfert dans le GIP de l’ensemble des salariés et de toutes les missions de l’Arast : « L’Arast avait vocation lors de sa création d’être ‘un interlocuteur unique pour un ensemble de prestations favorisant l’approche commune et la mise en cohérence des politiques publiques ainsi que les besoins de la population’. Ce besoin existe toujours, cette mission de service public existe toujours, elle existe même de plus en plus. »
Les conseillers généraux ne sont pas plus épargnés. Le parti vert souhaite ainsi que les élus du Département renoncent aux indemnités perçues depuis juin 2008 pour que cette « somme serve à alimenter une caisse d’urgence pour ceux qu’ils ont mis dans la rue« .