Sortis par la petite porte, les joueurs français ont autant fait parler d’eux par leurs performances pas à la hauteur que par certains mauvais comportements. Les Tricolores ont pourtant rempli leur objectif, loin d’être atteint deux ans après la polémique de Knysna : atteindre les quarts de finale de l’Euro 2012. Une performance qui permet aux joueurs français de toucher leur prime, négociée au début du mois de juin.
Une prime de 100 000 euros par joueur
Le montant de cette prime s’élève à 100 000 euros par joueur, et aurait été de 150 000 en cas de qualification pour les demies. Alors, à l’heure où l’échange entre Nasri et un journaliste de l’AFP tient une place aussi importante dans les médias que l’analyse de l’échec contre l’ogre espagnol, cette prime fait grincer quelques dents. C’est un député du Parti Socialiste qui a posé la question le premier.
Sur Europe 1, Olivier Faure, nommé conseiller spécial du premier ministre Jean-Marc Ayrault s’est interrogé sur la pertinence de ce versement. Vis-à-vis des fameux comportements, mais aussi dans la conjoncture économique actuelle.
« Aujourd’hui effectivement, nombre de Français doivent se poser la question de savoir pourquoi on paye des gens qui respectent aussi peu leur public », a déclaré ce député PS élu dans la 11e circonscription de Seine et Marne, celle de Sénart-Le-Mée. Et de poursuivre : « Quand on a des Français qui souffrent autant des questions de pouvoir d’achat et qui voient des joueurs qui vont empocher quand même 100 000 euros à l’issue de cette compétition, les voir ensuite mépriser leur public, c’est très douloureux, on peut attendre mieux d’une équipe de France qui nous a aussi parfois habitués au meilleur ».
[La suite de l’article sur Ouest France.]urlblank:http://www.ouest-france.fr/sport/une_sport_detail_-Euro-2012.-Un-depute-PS-allume-la-meche-sur-les-primes-des-Bleus_3638-2090800_actu.Htm