Les premières constatations, dont les résultats de l’autopsie du corps du jeune Mahorais de 22 ans, écarte la piste criminelle. L’étudiant était décédé depuis une quinzaine de jours au moins lorsqu’il a été retrouvé, indiquent nos confrères de l’Est Républicain.
Une étude sur la réussite des étudiants mahorais menée par le Conseil départemental en 2012 montre que 90% sont en situation d’échec après une année passée en métropole. 2.300 jeunes quittent l’île au lagon pour poursuivre leurs études.
Les raisons principales de ce décrochage seraient la connaissance de la langue française, le niveau de culture générale, la méthodologie de travail conjugués à un niveau scolaire plus bas à Mayotte comparé à celui de la métropole.
Chaque année, dix décès sont à déplorer dans la communauté étudiante mahoraise.