Une association américaine, la « National Sleep Foundation », dont l’objectif est de montrer l’importance du sommeil en tant que problème de santé publique, s’est intéressée au sommeil des professionnels du transport américain.
Le constat est inquiétant, qu’ils soient chauffeurs routiers, pilotes d’avion, conducteurs de train, de taxi ou de bus, tous avouent généralement manquer de sommeil.
Ainsi, ils seraient 26% des conducteurs de trains et 23% des pilotes d’avion à reconnaitre que le manque de sommeil entraîne chez eux une moins bonne vigilance au travail au moins une fois par semaine, tandis que 17% des personnes ne travaillant pas dans le secteur des transports font le même constat.
Le manque de sommeil est synonyme de graves erreurs ayant même posé des problèmes de sécurité pour tout de même un pilote sur cinq. Cette insécurité poursuit l’employé même après ses heures de travail puisque 6% des pilotes de ligne interrogés confient avoir eu des accidents de voitures sur le trajet les reliant du domicile au travail à cause d’un coup de fatigue. C’est peu mais toutefois six fois plus que dans les autres professions.
Cela s’expliquerait par le fait que ces professionnels passent leur nuits au travail. Heureusement, ils ont recours à une méthode efficace: la sieste ou petits moment de récupération sur leur lieu de travail.
Interrogée par Le Figaro, Air France prècise toutefois que la réglementation européenne impose des heures de repos avant et après chaque vol, selon la durée du voyage et du décalage horaire.