« Chaque Réunionnais peut constater quotidiennement la saturation totale de nos réseaux routiers. Ces embouteillages semblent même être devenus la norme pour chacun de nous, alors que cette situation n’est pas concevable et ne peut être considérée comme une fatalité.
Ces embouteillages sont le résultat du manque criant d’attractivité des transports collectifs réunionnais, alors que seulement 8 % des déplacements se font en transports en commun sur notre île, essentiellement par bus. Actuellement, notre île enregistre 28 000 immatriculations nouvelles par an. Le parc automobile augmente d’environ 20 000 véhicules nets par année. D’ici 5 ans, le parc automobile aura augmenté de plus de 100 000 véhicules. Sans un changement radical, nous nous dirigeons tout droit vers une situation de « coma circulatoire ».
Aujourd’hui, la priorité est donc de repenser l’avenir de notre territoire en matière de mobilité.
A l’issue du débat public sur la Nouvelle Entrée Ouest de Saint-Denis (NEO), la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a préconisé l’organisation d’états généraux de la mobilité sur l’Ile de la Réunion.
A cet effet, la Région Réunion a souhaité répondre favorablement à cette proposition et mobiliser ces États généraux de la mobilité début 2023 et solliciter l’avis de l’ensemble des Réunionnaises et des Réunionnais afin d’élaborer un plan de déplacement à horizon de 10 à 30 ans. »
Patrice BOULEVART, Vice-Président de la Région Réunion