
Philippe Garcia, Renée Aupetit et Bernard Vitry ont été désignés pour assurer le fonctionnement de la commune jusqu’aux élections
Depuis ce lundi 3 janvier, la commune de l’Étang-Salé est dirigée par une délégation spéciale pour environ trois mois. Cette décision préfectorale fait suite à la décision du Conseil d’État d’annuler les élections municipales de juin 2020. Les trois personnes sélectionnées ont été désignées par arrêté préfectoral pour assurer la continuité de la collectivité jusqu’aux prochaines élections.
C’est le sous-préfet de Saint-Pierre, Lucien Giudeculli, qui a assuré la mise en place de ce nouveau bureau."Ils ont été choisis pour leur engagement, leur neutralité et pour avoir longtemps œuvré pour le service public", a expliqué le représentant de l’État.
C’est la quatrième fois qu’une commune de La Réunion a recours à une délégation spéciale, après Saint-Paul, Sainte-Rose et Saint-Louis.
Qui compose cette délégation ?
Les trois membres ont décidé de confier la présidence à Renée Aupetit. Ancienne cheffe d’entreprise et ancienne membre du conseil municipal de Saint-Leu, elle a également assuré la fonction de commissaire-enquêtrice et déléguée régionale à la commission du débat public. "Je suis très honorée, comme mes collègues, d’avoir été nommée. Cela correspond complètement au fait que l’on soit attaché au service public et à l’intérêt général. Mettre ses compétences au service de la population est quelque chose d’honorable", explique-t-elle.
À ses côtés, Bernard Vitry offre également une longue expertise de l’intérêt général. Ce retraité du secteur bancaire et de la radio a été le garant de la commission nationale du débat public. Il a participé à plusieurs concertations et débats publics sur des sujets comme la route des géraniums ou le projet Ileva de la Civis. "Nous sommes neutres. Et c’est en raison de cette neutralité que j’ai été nommé", indique-t-il.
Enfin, c’est Philippe Garcia qui ferme ce trio. Cet ancien policier national a déjà participé à des enquêtes publiques sur la commune. Il a également été délégué du médiateur et du défenseur des droits dans le département. "Il est vrai que pour nous, la gestion d’une commune est une première. Mais il ne faut pas oublier que les limites sont bien fixées par la loi et que nous avons tout le personnel municipal pour nous aider dans cette tâche", souligne-t-il.
Le rôle de la délégation spéciale
Cette délégation spéciale aura pour tâche principale d’assurer les affaires courantes de la municipalité et le fonctionnement du service public. Elle devra assurer par exemple les paiements auprès des partenaires économiques ou l’organisation des mariages. Par contre, les membres de cette délégation spéciale ne pourront pas prendre de décision à long terme ou lancer de projets. Elle devra également représenter la commune à la Civis.
Le scrutin doit se tenir au maximum trois mois après la décision du Conseil d’État, qui a eu lieu le 27 décembre dernier. Le préfet doit promulguer très prochainement un arrêté de convocation des électeurs pour les élections.
Pourquoi cette annulation ?
Lors des élections le 28 juin 2020, Jean-Claude Lacouture avait battu son opposant d’une seule voix. Mathieu Hoarau avait aussitôt porté plainte pour fraude électorale et déposé un recours auprès du tribunal administratif. Selon lui, il y avait eu de nombreuses irrégularités dans les divers bureaux de vote et des tentatives d’achat de voix durant la campagne.
En février 2021, le tribunal administratif avait rejeté les 5 recours déposés par Mathieu Hoarau "faute d’éléments suffisants". Celui-ci s’était donc tourné vers le Conseil d’État qui a invalidé les élections, car des procurations en faveur du candidat malheureux n’avaient pas été prises en compte.
Les habitants seront prochainement rappelés aux urnes, dans un contexte qui risque d’être aussi électrique qu’en juin 2020.
C’est le sous-préfet de Saint-Pierre, Lucien Giudeculli, qui a assuré la mise en place de ce nouveau bureau."Ils ont été choisis pour leur engagement, leur neutralité et pour avoir longtemps œuvré pour le service public", a expliqué le représentant de l’État.
C’est la quatrième fois qu’une commune de La Réunion a recours à une délégation spéciale, après Saint-Paul, Sainte-Rose et Saint-Louis.
Qui compose cette délégation ?
Les trois membres ont décidé de confier la présidence à Renée Aupetit. Ancienne cheffe d’entreprise et ancienne membre du conseil municipal de Saint-Leu, elle a également assuré la fonction de commissaire-enquêtrice et déléguée régionale à la commission du débat public. "Je suis très honorée, comme mes collègues, d’avoir été nommée. Cela correspond complètement au fait que l’on soit attaché au service public et à l’intérêt général. Mettre ses compétences au service de la population est quelque chose d’honorable", explique-t-elle.
À ses côtés, Bernard Vitry offre également une longue expertise de l’intérêt général. Ce retraité du secteur bancaire et de la radio a été le garant de la commission nationale du débat public. Il a participé à plusieurs concertations et débats publics sur des sujets comme la route des géraniums ou le projet Ileva de la Civis. "Nous sommes neutres. Et c’est en raison de cette neutralité que j’ai été nommé", indique-t-il.
Enfin, c’est Philippe Garcia qui ferme ce trio. Cet ancien policier national a déjà participé à des enquêtes publiques sur la commune. Il a également été délégué du médiateur et du défenseur des droits dans le département. "Il est vrai que pour nous, la gestion d’une commune est une première. Mais il ne faut pas oublier que les limites sont bien fixées par la loi et que nous avons tout le personnel municipal pour nous aider dans cette tâche", souligne-t-il.
Le rôle de la délégation spéciale
Cette délégation spéciale aura pour tâche principale d’assurer les affaires courantes de la municipalité et le fonctionnement du service public. Elle devra assurer par exemple les paiements auprès des partenaires économiques ou l’organisation des mariages. Par contre, les membres de cette délégation spéciale ne pourront pas prendre de décision à long terme ou lancer de projets. Elle devra également représenter la commune à la Civis.
Le scrutin doit se tenir au maximum trois mois après la décision du Conseil d’État, qui a eu lieu le 27 décembre dernier. Le préfet doit promulguer très prochainement un arrêté de convocation des électeurs pour les élections.
Pourquoi cette annulation ?
Lors des élections le 28 juin 2020, Jean-Claude Lacouture avait battu son opposant d’une seule voix. Mathieu Hoarau avait aussitôt porté plainte pour fraude électorale et déposé un recours auprès du tribunal administratif. Selon lui, il y avait eu de nombreuses irrégularités dans les divers bureaux de vote et des tentatives d’achat de voix durant la campagne.
En février 2021, le tribunal administratif avait rejeté les 5 recours déposés par Mathieu Hoarau "faute d’éléments suffisants". Celui-ci s’était donc tourné vers le Conseil d’État qui a invalidé les élections, car des procurations en faveur du candidat malheureux n’avaient pas été prises en compte.
Les habitants seront prochainement rappelés aux urnes, dans un contexte qui risque d’être aussi électrique qu’en juin 2020.