A l’Etang-Salé, l’Hôtel « Le Floralys » a changé de main. L’établissement trois étoiles rejoint ainsi l’Alamanda et le Blue Beach que dirige Yann Le Febvre, le président de l’Union des Hôteliers de La Réunion. L’hôtel était jusqu’alors géré par la société de Lionel Caro qui exploite également le parc « Akoatys » qui jouxte l’hôtel.
Pour le nouveau propriétaire, cette acquisition est une occasion de faire développer son groupe. La société de Lionel Caro va, quant à elle, recentrer ses activités sur la parc « Akoatys« . La transaction prévoit que les clients de l’hôtel continuent à avoir accès gratuitement au parc.
L’hôtel va lui bénéficier d’un sérieux coup de lifting. Une enveloppe de 600.000 euros est prévue pour des travaux de réaménagement destinés à moderniser l’établissement. Plus généralement, Yann Le Febvre ambitionne de booster le taux d’occupation de son nouvel établissement en le faisant passer d’environ 62 % à 72 %.
Une nouvelle offre tarifaire
Pour cela, il souhaite améliorer le niveau de l’hôtel. La première phase des travaux devrait s’achever au mois de juin, « sans que cela ne vienne perturber le fonctionnement global de l’établissement » précise Yann Le Febvre qui est convaincu qu’un troisième hôtel au sein de son groupe lui permettra de peser davantage auprès des tours-opérateurs. Le nouveau tenancier va aussi revoir son offre tarifaire. De cinq catégories de chambres jusqu’alors, l’hôtel va passer à deux catégories : la chambre standard et la suite junior. Il s’en suivra également une tarification moyenne tirée vers le bas, d’environ 15%.
Une extension à l’horizon 2014 ?
Pour l’heure, tous les effectifs de l’hôtel sont conservés. Le nouveau propriétaire pourrait même être amené à embaucher si son projet d’extension se concrétisait à l’horizon 2014. Il faudra pour cela recourir à une nouvelle phase de travaux et d’aménagements. Pour le président du syndicat hôtelier, les aides publiques seront indispensables pour y parvenir. Selon lui, les investissements publics dans l’hôtellerie sont incontournables si l’on souhaite soutenir l’ensemble des économies du tourisme, il faut absolument « mettre à niveau l’hôtellerie réunionnaise » insiste Yann Le Febvre.