
Ce matin, je rencontre un ami élu socialiste. Nous discutons naturellement de l'affaire Cahuzac et des conséquences qu'elle pourrait avoir sur les élections municipales à venir, dans moins d'un an maintenant.
Nous tombons tous les deux d'accord assez facilement sur le côté catastrophique de cette affaire pour tous les maires socialistes sortants, et pour tous les candidats socialistes qui vont tenter de conquérir une mairie. Pour les maires sortants, nous convenons qu'en l'état actuel des choses, il va falloir qu'ils soient sacrément bien implantés dans leurs communes pour avoir une chance de ne pas être emportés par la vague bleue qui s'annonce. Nous tombons là aussi assez facilement d'accord pour dire que Jean-Claude Fruteau et Patrick Lebreton ne devraient pas avoir de grandes difficultés à conserver leurs mairies, que ce sera difficile pour Gilbert Annette, surtout s'il a en face de lui Didier Robert et Nassimah Dindar avec les moyens de la région et du département, et que Jean-Jacques Vlody pourrait voir s'envoler ses rêves de devenir maire du Tampon.
Je surrenchéris en ajoutant que, point négatif supplémentaire, je ne vois aucune bonne nouvelle pointer à l'horizon dans les mois à venir, susceptible d'inverser la courbe de popularité des socialistes : le chômage va continuer à augmenter, tous les jours on va continuer à entendre à la télé que de nouvelles entreprises s'apprêtent à fermer et à licencier, que la croissance s'annonce nulle, etc... Sans compter les débats à venir qui s'annoncent hyper dangereux pour le gouvernement : le vote de la loi sur le mariage pour tous avec l'annonce d'une nouvelle manifestation d'envergure nationale, et les discussions sur la réforme des allocations familiales et des retraites à même de mettre là aussi à nouveau plusieurs centaines de milliers de manifestants dans la rue.
Et c'est là que mon interlocuteur me sort la phrase qui tue : "Il n'y a qu'une guerre en Corée ou en Iran qui peut nous sauver. Si une bombe atomique pête en Corée, plus personne ne pensera à Cahuzac. Ca effacera tout"...
De là à penser que François Hollande en viendrait presque à souhaiter une guerre nucléaire en Corée pour sauver sa tête et celle de ses amis socialistes, ce serait franchir un pas que je me garderais bien d'effectuer. N'empêche que cette aveu mérite réflexion...
Nous tombons tous les deux d'accord assez facilement sur le côté catastrophique de cette affaire pour tous les maires socialistes sortants, et pour tous les candidats socialistes qui vont tenter de conquérir une mairie. Pour les maires sortants, nous convenons qu'en l'état actuel des choses, il va falloir qu'ils soient sacrément bien implantés dans leurs communes pour avoir une chance de ne pas être emportés par la vague bleue qui s'annonce. Nous tombons là aussi assez facilement d'accord pour dire que Jean-Claude Fruteau et Patrick Lebreton ne devraient pas avoir de grandes difficultés à conserver leurs mairies, que ce sera difficile pour Gilbert Annette, surtout s'il a en face de lui Didier Robert et Nassimah Dindar avec les moyens de la région et du département, et que Jean-Jacques Vlody pourrait voir s'envoler ses rêves de devenir maire du Tampon.
Je surrenchéris en ajoutant que, point négatif supplémentaire, je ne vois aucune bonne nouvelle pointer à l'horizon dans les mois à venir, susceptible d'inverser la courbe de popularité des socialistes : le chômage va continuer à augmenter, tous les jours on va continuer à entendre à la télé que de nouvelles entreprises s'apprêtent à fermer et à licencier, que la croissance s'annonce nulle, etc... Sans compter les débats à venir qui s'annoncent hyper dangereux pour le gouvernement : le vote de la loi sur le mariage pour tous avec l'annonce d'une nouvelle manifestation d'envergure nationale, et les discussions sur la réforme des allocations familiales et des retraites à même de mettre là aussi à nouveau plusieurs centaines de milliers de manifestants dans la rue.
Et c'est là que mon interlocuteur me sort la phrase qui tue : "Il n'y a qu'une guerre en Corée ou en Iran qui peut nous sauver. Si une bombe atomique pête en Corée, plus personne ne pensera à Cahuzac. Ca effacera tout"...
De là à penser que François Hollande en viendrait presque à souhaiter une guerre nucléaire en Corée pour sauver sa tête et celle de ses amis socialistes, ce serait franchir un pas que je me garderais bien d'effectuer. N'empêche que cette aveu mérite réflexion...