Ce qu’il y a d’un peu de rassurant avec la propagande c’est qu’au final les manipulateurs , pris dans l’écheveau de leurs mensonges, finissent par s’emmêler les pinceaux .
Nous en avons de nouveau une illustration éclatante :
C’est un chiffre qui ne devrait évidemment pas faire très plaisir à Macron et à ses équipiers.
Selon une note de la Banque de France publiée jeudi, le chômage ne devrait pas baisser en 2018. Il pourrait encore toucher 9,6 % de la population active l’année prochaine, c’est-à-dire autant qu’en 2017.
La Banque de France prévoit que les créations d’emplois seront moins nombreuses l’an prochain : les économistes de cette noble institution, peu encline pourtant à contrarier le gouvernement , attendent 147 000 créations nettes d’emplois en 2018 contre 281 000 en 2017. Et ce chiffre va à peine remonter en 2019 et 2020.
La petite décrue du chômage annoncée serait uniquement imputable à la légère augmentation de la croissance et aux départs plus nombreux à la retraite .
Tout cela était largement prévisible . De multiples études ont démontré que le facteur limitant en matière d’embauches n’était pas du tout les contraintes pesant sur les procédures de licenciement mais la faiblesse des carnets de commandes. Certaines autres études , à rebours du dogmatisme des Marcheurs , ont même prouvé que des réformes structurelles pouvaient , en déstabilisant le cadre juridique des rapports de travail , avoir un effet négatif .
Justification des macronistes à ces perspectives peu réjouissantes: la baisse des emplois aidés .
Mais le compte n’y est pas.
Autre explication, selon l’étude : « Les effets de la politique de l’emploi mise en place par l’équipe de Hollande, s’estomperont progressivement. » Les mécanismes incitatifs du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et du pacte de responsabilité vont jouer de moins en moins et l’aide à l’embauche pour les PME a été même été arrêtée le 30 juin dernier.
Je vais vous faire une confidence : je me demande si on ne va pas regretter Hollande.
Nous en avons de nouveau une illustration éclatante :
C’est un chiffre qui ne devrait évidemment pas faire très plaisir à Macron et à ses équipiers.
Selon une note de la Banque de France publiée jeudi, le chômage ne devrait pas baisser en 2018. Il pourrait encore toucher 9,6 % de la population active l’année prochaine, c’est-à-dire autant qu’en 2017.
La Banque de France prévoit que les créations d’emplois seront moins nombreuses l’an prochain : les économistes de cette noble institution, peu encline pourtant à contrarier le gouvernement , attendent 147 000 créations nettes d’emplois en 2018 contre 281 000 en 2017. Et ce chiffre va à peine remonter en 2019 et 2020.
La petite décrue du chômage annoncée serait uniquement imputable à la légère augmentation de la croissance et aux départs plus nombreux à la retraite .
Tout cela était largement prévisible . De multiples études ont démontré que le facteur limitant en matière d’embauches n’était pas du tout les contraintes pesant sur les procédures de licenciement mais la faiblesse des carnets de commandes. Certaines autres études , à rebours du dogmatisme des Marcheurs , ont même prouvé que des réformes structurelles pouvaient , en déstabilisant le cadre juridique des rapports de travail , avoir un effet négatif .
Justification des macronistes à ces perspectives peu réjouissantes: la baisse des emplois aidés .
Mais le compte n’y est pas.
Autre explication, selon l’étude : « Les effets de la politique de l’emploi mise en place par l’équipe de Hollande, s’estomperont progressivement. » Les mécanismes incitatifs du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et du pacte de responsabilité vont jouer de moins en moins et l’aide à l’embauche pour les PME a été même été arrêtée le 30 juin dernier.
Je vais vous faire une confidence : je me demande si on ne va pas regretter Hollande.