Et le plafond pour la pension de retraite ?

Merci Gérard Jeanneau oui et les plus petites 50€ mais pours les Présidents et haut fonctionnaires pas de limite

Salut 1.Coupdesang. Bon, je vous rejoins sur l’impossibilité de voir la droite rejoindre cette proposition de retraite plafond, d’une seule retraite par personne, et surtout de solidarité des plus riches envers les plus pauvres.

En même temps, je ne pense pas que ce soit faisable ni même juste. On confond plein de choses, et surtout les situations sont différentes. Un fonctionnaire n’a bien souvent qu’une seule retraite sauf s’il a cotisé à la Prefon. Et sa retraite peut représenter un max de 75% de son dernier traitement brut. Rien de tel pour un salarié du privé, qui a forcément la Sécu et l’Arrco. Et la retraite Sécu a un plafond, ou plutôt un maximum de l’ordre de 1.300 à 1.500 euros brut. Comment pourra-t-on gérer cette première différence. Un ouvrier avec ces 1.200 euros du régime de base et ces 500 euros de l’ARRCO est-il vraiment un nanti ? Et faut-il lui prendre l’une de ses deux retraites ?

Et tous ceux prévoyants qui cotisent à des assurances-vie ou à des produits d’épargne et sortent en rente de leurs placements, faudrait-il l’interdire ? Parce que cela leur fait plusieurs rentes de retraite. Et même pire, des rentes de capitalistes. Non, on est bien d’accord, interdire tout ceci, créer une règle absurde d’une seule rente serait totalement injuste. Parce que tous les régimes de retraite sont différents. Celle des indépendants font d’ailleurs partie des pires régimes de retraite.

Évitons donc les règles simplistes !

Par contre réformons les régimes les plus injustes comme ceux des parlementaires. Les Parlementaires qui nous imposent des réformes toujours plus injustes, grignotant sur nos acquis sociaux, disposent des meilleurs régimes de mutuelle, de retraites et de chômage. Parlementaires ne peut pas être un métier, pas plus que ministres : supprimons leur régime de retraite. Ce serait juste. S’ils demandent des sacrifices aux français, qu’ils se sacrifient eux aussi. Comme pour le service militaire, qu’ils acquièrent des trimestres de cotisations et rien de plus. Au moins, ces postes de parlementaires tourneront ; ils cesseront d’être élus de la République à vie !

Quant à votre affirmation sur Pompidou qui a privatisé les banques, j’allais dire que vous aviez tord, mais la période 1969-1974 n’est pas très récente et l’histoire des banques n’y est pas simple. Ces périodes là sont des périodes de transformation des grandes banques et de constitution des réseaux bancaires. Notamment avec la fusion du CNEP (comptoir national d’escompte de Paris) et de la Banque du commerce et de l’industrie (de mémoire) qui donnera naissance à la BNP. Il faut forcement que la BNP ait été privée pour que Mitterrand puisse la nationaliser en 1981. Avait-elle déjà été nationalisée en 1945 et donc privatisée à un moment donné ?

D’une certaine façon, la puissance d’un pays passe encore aujourd’hui par la puissance de ses banques. Cela paraît injuste, capitaliste. Mais un État ne peut exister sans de puissantes banques susceptibles de le financer, de financer son déficit, sans lui prêter, sans canaliser l’épargne nationale. C’est notamment ce qui explique le sous-développement de nombre de pays africains. L’Afrique subit les effets l’absence d’7ne histoire bancaire. Ne pas oublier qu’en Europe, cette histoire bancaire existe depuis le haut moyen-âge, soit à peu près l’an mille. Saucratès

Mon avis pour le 5 :
un plafonnement pour le montant de la pension de retraite qui doit toucher tous les riches, y compris les ex présidents de la république. La solidarité nationale ne se monnaie pas. Et la pension, on doit la toucher usque ad mortem.